mercredi 17 novembre 2010

LES PAUVRES GENS TROP ENVIEUX

Des pauvres gens bien malheureux vivaient dans une cabane recouverte de genêts et perdue au milieu des bois. ils étaient trois, le père, la mère et leur petit garçon.

Cette année là, ils n'avaient jamais été aussi démunis. le pain, déjà très rare ailleurs, leur manquait complètement et ils mouraient de faim, ne se nourrissant que de racines de fougères, ce qui est bien mauvais.

Un jour, la mère dit à son petit :

- Va-t'en voir si tu peux trouver quelques morceaux de pain; à toi on te donnera peut-être...

Le petit garçon partit tout aussitôt. En chemin, il rencontra une vieille femme qui l'arrêta et lui dit :

- Où vas-tu mon petit bonhomme ?

-Maman m'a dit d'aller voir si je trouvais quelques morceaux de pain, car nous n'avons plus rien à manger. Nous ne vivons que de racines de fougères.

Alors, la vieille lui dit :

- Reviens chez toi, tu trouveras la moitié d'une tourte de pain.

Rentré chez ses parents, il les trouva mangeant des tranches coupées à une moitié de tourte qui était sur la table. Le petit garçon leur dit qu'il avait rencontré une vieille femme et que c'était elle qui avait envoyé le pain. Le lendemain, n'ayant plus rien pour faire sa soupe, la maman dit à son petit :

- Va-t'en voir si tu trouves encore cette vieille femme et dis-lui que maintenant nous avons bien du pain mais que nous n'avons pas le lard pour faire la soupe.

Le petit garçon partit aussitôt. En chemin, il rencontra la vieille.

- Où vas-tu mon petit bonhomme ?

- Maman m'envoie vous dire que maintenant nous avons bien du pain mais que nous n'avons pas de lard pour faire la soupe.

- Reviens chez toi, tu trouveras une pièce de lard suspendue au fond de la cheminée.

Rentré chez ses parents, il trouva sa mère faisant la soupe avec des morceaux d'un pièce de lard qui pendait au fond de la cheminée. Le surlendemain, la maman dit à son petit :

- Va-t'en voir si tu trouves encore cette vieille et demande lui qui elle est pour pouvoir exaucer nos désirs.

Le petit garçon partit aussitôt. En chemin, il rencontra la vieille.

- Où vas-tu mon petit bonhomme ?

- Maman m'envoie vous demander qui vous êtes pour avoir le pouvoir d' exaucer nos désirs.

- Mon petit, je suis la fée, ta marraine.

Revenu chez ses parents, le petit garçon dit tout heureux :

- C'est la fée, ma marraine.

- Comment est-elle cette fée ?


- Elle a de grandes dents, longues comme le doigt; de grandes oreilles comme celles d'un âne ; de gros yeux comme ceux d'un boeuf; et de longs cheveux blancs qui traînent par terre.

Les parents avaient écouté leur fils avec stupéfaction, mais cela ne les effraya pas. Le lendemain la mère dit :

- Petit, tu vas aller trouver ta marraine. Tu lui diras que nous avons bien du pain et du lard pour faire la soupe mais que nous n'avons rien à boire.

En chemin, il rencontra sa marraine.

- Où vas-tu mon petit bonhomme ?

- Marraine, je viens voir si vous pouvez nous donner à boire.

Rentré chez ses parents, il les vit buvant du vin à grandes pintes. Le lendemain, la mère envoya son fils demander une maison.
Le surlendemain, ce fut du linge, puis des meubles. Ensuite,de l'argent. Puis, une écurie avec des chevaux scellés. Et enfin un château.

Et la marraine donnait, donnait sans se faire prier. Grisée par la réussite, la mère dit encore une fois à son fils :

- Va-t'en demander à ta marraine de couronner roi ton père, reine ta mère et petit prince son filleul.

En chemin, il rencontra sa marraine.

- Où vas-tu mon petit bonhomme ?

- Marraine, je viens voir si vous pouvez faire roi mon père, reine ma mère et petit prince votre filleul.

- Rentre chez toi et tu verras.

Rentré au château de ses parents, le petit garçon vit un..... hibou, c'était son père. Une chouette, c'était sa mère. Alors, il se regarda..... Il était ........ Un petit crapaud.

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