vendredi 18 décembre 2009

LE SCOOTER DU PERE NOËL


Autrefois, pour distribuer les jouets la nuit de Noël, le Père Noël se servait d'un traineau tiré par quatre rennes.
Quand il arrivait sur Terre, tout le monde le reconnaissait.

Le boucher lui disait :

- Bonsoir Père Noël ! Je vous garde une cuisse de dinde pour votre dîner !

La boulangère lui disait :

- Bonsoir Père Noël ! Je vous garde une bûche au chocolat pour votre dessert !

Le menuisier lui disait :

- Bonsoir Père Noël ! Je vous garde du bois pour vous faire du feu quand vous aurez fini !

Et tout content , le Père Noël commençait à distribuer les jouets en sifflotant.
Le temps a passé et le Père Noël a eu de plus en plus de travail car les enfants étaient de plus en plus nombreux.
Alors, il a décidé d'abandonner son vieux traineau et de laisser ses rennes dans un jardin sur une étoile.

Il les a remplacés par un scooter de l'espace; C'est beaucoup plus rapide !!! Mais son grand habit rouge le gênait ! Sa capuche tombait tout le temps et sa barbe volait au vent. Elle lui cachait les yeux et..........Pour conduire.............Ce n'était pas très pratique !!!

Le Père Noël a donc décidé de changer son bel habit rouge pour un blouson de cuir et sa capuche pour un casque de motard. Puis, il a coupé........Sa belle barbe blanche.

Mais la nuit de Noël, en arrivant sur la Terre, le scooter du Père Noël tombe en panne.
Alors, le Père Noël se précipite chez son ami le boucher :

- Vite ! S'il vous plaît ! Téléphonez au garagiste ! Mon scooter est en panne et je ne peux pas continuer ma tournée de Père Noël !!!

Le boucher se met à rire :

-Mais ! Vous n'êtes pas le Père Noël ! Je le connais bien.... Et il n'a pas de scooter. Il a un beau traineau tiré par quatre rennes ! Allez ! Allez-vous-en !

Alors le Père Noël va trouver la boulangère et lui raconte son histoire, mais la boulangère se met à rire :

-Mais ! Vous n'êtes pas le Père Noël voyons ! Je le connais bien ! Il n'a pas de blouson de cuir ni de casque de motard. Il porte un bel habit rouge avec une grande capuche ! Allez-vous-en !

Alors, le Père Noël va trouver le menuisier, mais celui-ci se met à rire :

- Ah ! Mais non ! Je sais bien que vous n'êtes pas le Père Noël ! Je le connais bien ! Il a une longue et belle barbe blanche ! Allez ! Allez-vous-en !!

Alors, le Père Noël se met à pleurer dans son casque. Un vieux monsieur passe par là....

- Pourquoi pleurez-vous ? demande-t-il au Père Noël

- Je suis le Père Noël, mais, plus personne ne me reconnait depuis que j'ai changé mon bel habit rouge pour un blouson de cuir, que j'ai mis un casque de motard et que j'ai rasé ma barbe blanche.

- Ce n'est pas étonnant !!! Un Père Noël doit ressembler au VRAI Père Noël ! Tenez, je coupe ma barbe et je vous la donne. Collez-la à votre menton en attendant que la votre repousse et remettez votre bel habit rouge avec la capuche !!!

Le Père Noël obéit et tire de sa poche un sifflet et souffle très fort dedans. Dans leur jardin, sur leur étoile, les rennes entendent son appel. Ils bondissent dans l'espace, tirant leur traineau au grand galop.

Quand ils arrivent sur Terre, Le Père Noël redevient enfin le VRAI Père Noël. Et tout content, il reprend sa distribution de cadeaux tout en sifflotant, comme il l'a toujours fait et comme il le fera toujours.........

mardi 15 décembre 2009

LA BARBE DU PERE NOÊL


"Père Noël ! Père Noël!" s'écrie le chef des lutins en ouvrant la porte de la chambre.
"Réveillez-vous, nous sommes au mois de décembre. Il faut songer à vous préparer."

"QUOI ? déjà ?" fait le Père Noël en bayant.

"Levez-vous, sinon vous ne serez jamais prêt à temps pour faire la tournée des cheminées. Il faut nettoyer votre grand manteau, cirer vos bottes, rassembler les rennes, ouvrir les lettres de tous les enfants, emballer les cadeaux, charger votre traineau..."

"Oh! là! là! Quel travail! j'étais si bien sous les couvertures." dit le Père Noël en quittant son lit.

"Courage, Père Noël, je vous ai préparé un café bien chaud."

Le Père Noël boit son café bien chaud, puis se dirige vers son armoire. Il en sort un manteau tout chiffonné et des bottes pleines de poussière. Il tend tout ça au lutin.

"S'il te plait, veille à ce que ma tenue soit prête, pendant ce temps là, je vais réunir mes rennes et lire toutes les lettres que les enfants m'ont envoyé."

Pendant des jours et des jours, il y a eu une grande activité dans le ciel. La nuit de Noël, le chef des lutins retourne voir le Père Noël. Il aide celui-ci à mettre son grand manteau, à enfiler ses bottes, puis il se recule et dit :

"Tournez-vous Père Noël..... Pas mal, pas mal du tout !!! Tout me semble parfait sauf........ votre barbe !"

"QUOI ma barbe !"

"Oh ! Père Noël ! il me semble que cette année encore, elle est beaucoup trop longue !"

"Tu crois ?" demande le Père Noël en se regardant dans le miroir.

"Oh ! Oui! Regardez, elle est si longue que vous risquez de marcher dessus et de tomber, ça fait des mois et des mois que vous ne vous êtes pas rasé !! Ce n'est pas très sérieux. Ne bougez pas....."

Et le lutin a commencé à couper la barbe du Père Noël. Des millions de petits poils blancs se sont envolés dans le ciel, sous les yeux amusés des lutins qui assistaient au spectacle.

Sur la terre, au même instant, un petit garçon qui n'arrivait pas à dormir à écarté les rideaux de sa chambre et il a aperçu les premiers flocons de neige qui voltigeaient dans la nuit. Il s'est mis à sourire.

"Il neige ! Les lutins sont certainement entrain de couper la barbe du Père Noël......Chouette !! ça veut dire qu'il va bientôt venir. Vite, il faut se recoucher pour l'attendre ."

dimanche 13 décembre 2009

LA VISISTE DES ARAIGNEES


IL y a très, très longtemps, deux gentils garçons vivaient dans une petite maison. Et ce soir là, c'était la veille de Noël.

Leur Maman avait décoré le sapin de jolis noeuds, de boules et de guirlandes de toutes les couleurs. Les enfant étaient allés sagement au lit en attendant que le Père Noël passe.

Papa et Maman trouvaient que le sapin était vraiment très beau. Le chat Miaou le regardait de ses grands yeux verts. Le chien Pouf s'était couché devant lui pour l'admirer.
Même les petites souris étaient sorties de leur trou pour le voir.

Mais, sais-tu qui ne l'avait pas encore vu ?

Les araignées !!!!!

Elles s'étaient cachées pendant que Maman faisait le ménage. Mais voilà !! Les petites araignées sont très curieuses et elles voulaient elles aussi voir le sapin décoré !

Alors, quand tout le monde s'est endormi, elles sont sorties de leur cachette sans faire de bruit. Elles sont descendues du grenier pour aller jusqu' au salon.

Et là, elles ont grimpé sur le sapin et ont couru tout autour. Elles sont montées sur chaque branche pour voir toutes les boules de Noël. Qu'est ce qu'elles étaient contentes!

Une fois qu'elles ont vu toutes les boules, toutes les décorations et toutes les guirlandes, elles décident de remonter tout doucement dans le grenier.

Mais, quand le Père Noël est descendu par la cheminée, pour apporter les cadeaux aux enfants, devine ce qu'il a trouvé dans le sapin ?

Des toiles d'araignées !!

Des grands fils sur toutes les branches. Le Père Noël s'est dit :

-"Si Maman voit ça, elle va se mettre en colère !!!!!" Le Père Noël sait bien que Maman déteste les toiles d'araignées.

Alors, avec son doigt magique, il a transformé toutes les toiles d'araignées en fils d'or !!!!

Le lendemain matin, quand les deux garçons se sont réveillés, ils étaient émerveillés devant le sapin tout décoré. C'était le plus beau sapin qu'ils aient jamais vu !!

Il se sont demandé qui avait bien pu faire ça !

Mais ! TOI ! Tu le sais ? N'est-ce pas ??





mercredi 25 novembre 2009

LE LIEVRE ET LA CALEBASSE


En Afrique, on appelle de créateur de toute chose "l'Esprit Bon".
Un jour, il y a très longtemps, l'Esprit Bon a réuni tous les animaux et leur a dit :
-" Quel est celui d'entre vous qui pourrait échanger ce grain de riz contre un taureau ?"
Personne n'a levé la main.... Personne ? Si, si ! UN animal : le lièvre..... Il a pris le grain de riz et il est parti. Il a marché longtemps, longtemps, puis il est arrivé dans un village : là, au milieu de la place, il a jeté son grain de riz.... Une poule est arrivée.... Elle l'a picoré. Le lièvre s'est mis à hurler : -" MON grain de riz, mon grain de riz, la poule a mangé mon grain de riz !"
Le paysan auquel appartenait la poule est arrivé...
-" Mais, ne crie pas ainsi ! Je vais te donner un grain de riz... Même une poignée si tu veux... J'ai même un champ de riz !!"
-" Mais.... C'est que mon grain de riz était sacré... C'est l'ESPRIT BON qui me l'avait donné... Alors contre ce grain de riz,...... Il me faut.....TA POULE !"
-" Quoi ? MA poule contre un grain de riz ??? Mais mon pauvre lièvre tu es tombé sur la tête ?"
Puis, il a réfléchi :
-" C'est l'ESPRIT BON qui te l'a donné ?? Bon, allez, tu peux prendre la poule..."
Et le lièvre est reparti sur le chemin. Il a marché, longtemps et il est arrivé dans un village. Il a demandé l'hospitalité, le gîte et le couvert.... Pas de problème...
Mais le soir, avant de s'endormir, il a demandé au paysan :
-" Mais, où est-ce que je peux mettre ma poule ?"
-" Mais, avec les autres, au poulailler !"
-" Surtout pas, ma poule est méchante, elle donne des coups de bec, des coups de pattes."
-" Soit..... Mets-la dans la bergerie avec les chèvres et les moutons !"
Mais le lendemain matin, lorsqu' on a ouvert la porte de la bergerie, la poule avait été piétinée par les chèvres et les moutons.... Elle était devenue plate comme une galette.
-" Ma poule !! Ma pauvre poule !!!"
-" Mais, ne crie pas ainsi ! Des poules, j'en ai beaucoup, je peux t'en donner une et même plusieurs !"
-" Ah ! Mais c'est que MA poule était sacrée, c'est l'Esprit Bon qui me l'a donnée.... Alors contre cette poule, il me faut.... TA CHEVRE !!!"
-" Quoi ? MA chèvre contre une poule ? Mais mon pauvre lièvre, tu es tombé sur la tête !!"
Puis, le paysan a réfléchi :
-" C'est l'ESPRIT BON qui te l'avait donnée ?? Bon !! Prends la chèvre et... Sauve toi."
Le lièvre est reparti sur le chemin. Arrivé dans une grande ferme, il a demandé l'hospitalité, le gîte et le couvert.... Pas de problème !!!
Mais avant de s'endormir :
-" Où est-ce que je peux mettre ma chèvre ?"
-" Dans la bergerie, avec les autres !"
-" Que nenni ! Elle est méchante, elle donne des coups de cornes et des coups de sabots."
-" Ben alors, mets-la dans l'écurie avec les chevaux, les vaches et les taureaux ...."
Mais le lendemain matin, lorsqu'on a ouvert la porte de l'écurie, la pauvre chèvre ressemblait à une passoire à cause des coups de cornes des taureaux !
-" Ma chèvre, ma pauvre chèvre !!"
-" Mais, ne crie pas ainsi, je vais t'en donner une autre..."
-" Mais..... C'est que ma chèvre était sacrée, c'est l'ESPRIT BON qui me l'avait donnée...... Alors contre ma chèvre, il me faut TON TAUREAU !!"
-" Quoi ??? Un taureau contre une chèvre ? Mais mon pauvre lièvre, tu es tombé sur la tête !"
Puis, le paysan a réfléchi :
-" Tu dis que c'est l'ESPRIT BON qui te l'avait donnée ? Bon, prends le taureau et va t'en !"
Et le lièvre a marché, marché.... Il est revenu voir "l' Esprit Bon".
-" Tu avais demandé un taureau contre un grain de riz.... Le voilà !!!"
-" Décidément, le lièvre, tu es bien l'animal le plus malin de toute l' Afrique... Je vais te récompenser. Que veux-tu ? Une calebasse d'or ou une calebasse de pierres précieuses ?"
-" Ni l'une , ni l'autre ! Ce que je veux, c'est la calebasse à histoires, celle que tu caches sous ton trône.... Je pourrai les raconter aux gens de mon village..."
-" Bon, c'est d'accord !!"
Le lièvre a pris la calebasse et fou de joie, s'est mis à courir en la serrant entre ses pattes de devant et ses oreilles..... Mais, un lièvre sur deux pattes.... C'est maladroit. Il a heurté une racine, est tombé, a laissé échapper la calebasse à histoires qui s'est fendue en deux contre un arbre....
Et toutes les histoires se sont envolées.... Certaines sont restées en Afrique, d'autres ont traversé cette mer appelée "Méditerranée" et sont arrivées un peu partout dans nos villages.....
ET NOUS, LES CONTEURS NOUS LES AVONS COLLECTEES, ET PEUT-ÊTRE UN JOUR VIENDRONS-NOUS VOUS LES RACONTER......

mardi 24 novembre 2009

UNE HISTOIRE BIEN ORDINAIRE


Il était une fois, une petite graine, une petite graine toute ronde, toute verte. Une petite graine, somme toute, bien ordinaire ! Pas de quoi en faire une histoire, sauf que......


Cette graine est tombée sur une feuille....... Et la pluie l'a fait glisser dans le nid d'un oiseau. Une petite graine dans le nid d'un oiseau, rien de bien extraordinaire! Pas de quoi en faire une histoire, sauf que.............

En s'agitant dans le nid, les oisillons ont fait tomber la graine, qui s'est envolée vers...... Un petit ours en peluche, posé là par une petite fille venue passer la journée en forêt avec sa famille....

Une graine sur un petit ours en peluche, rien de bien extraordinaire, pas de quoi en faire une histoire, sauf que.......

La petite graine, toute petite, toute ronde, a atterri le soir dans........ Une valise, une valise en partance pour les îles....

Et dans l'avion, la petite graine a été secouée, retournée et enfin..... Sa prison s'est ouverte. Elle s'est caché dans un coin, les petites graines aiment bien se cacher, une petite graine qui se cache, rien de bien extraordinaire, pas de quoi en faire une histoire, sauf que.........

La petite graine toute ronde, toute verte a été emportée par le vent....... A nouveau un grand voyage !!!!

EXTRAORDINAIRE CETTE AVENTURE ??

ON POURRAIT PEUT-ÊTRE BIEN, EN FAIRE UNE HISTOIRE ?

Après avoir tournoyé dans le ciel, la petite graine toute ronde, toute verte, s'est posée au beau milieu d'un jardin. Là, elle a pris son temps, elle a pris le temps de germer doucement...... Profitant des soins accordés aux fleurs qui l'entouraient.......

ET VOILA COMMENT UNE PETITE GRAINE, UNE PETITE GRAINE BIEN ORDINAIRE S'EST FAIT UNE NOUVELLE VIE DANS UN AUTRE PAYS ! OH! UNE VIE BIEN ORDINAIRE..... PAS DE QUOI EN FAIRE TOUTE UNE HISTOIRE........ BIEN QUE.....

vendredi 30 octobre 2009

LES AVENTURES DE MAMADOU




Mamadou est un petit garçon haut comme trois pommes, ses cheveux sont frisés, ses yeux sont noirs et quand il sourit, on voit ses dents toutes blanches. Il est gentil, serviable mais il a un problème : il est très "tête en l'air". Un matin sa maman l'envoie chercher une aiguille pour coudre ses habits et lui dit :

-"Fais bien attention, ne perds pas l'aiguille sur le chemin du retour !"

-"Y a pas de problème, je ferai bien attention."

Sur le chemin du retour, Mamadou rencontre un jeune garçon qui porte un sac de riz. Comme il a peur de perdre l'aiguille, il lui demande s'il peut glisser son aiguille dans le sac, pour la récupérer à la maison. Quand ils arrivent au village, Mamadou veut reprendre l'aiguille, mais hélas ! Impossible de remettre la main dessus, elle est perdue au milieu des milliers de grains de riz. Il rentre à la maison et raconte son histoire à sa maman.

-"Mais ! Mamadou ! Voyons ! La prochaine fois, accroche l'aiguille à la manche de ta chemise, et tu ne la perdras pas !"

-"D' accord maman, y a pas de problème, je m'en souviendrai la prochaine fois !"

Quelques jours plus tard, la maman demande à Mamadou d'acheter du beurre au marché. Elle lui dit de bien faire attention.

-"Y a pas de problème, je ferai bien attention."

Et comme Mamdou écoute toujours les conseils de sa maman, il met le beurre dans la manche de sa chemise pour ne pas le perdre. Mais voilà ! En Afrique, il fait très chaud et Mamadou arrive chez lui avec du beurre tout fondu et des taches de graisse sur sa chemise.

-"Mais Mamadou, ! Je t'avais dit de bien faire attention ! Le beurre, on ne le transporte pas dans la manche d'une chemise ! On le met dans un pot de terre que l'on ferme bien et que l'on trempe dans l'eau fraîche du marigot, ou du puits, comme ça il ne fond pas sur le chemin du retour !"

-"D'accord, maman, y a pas de problème, je m'en souviendrai la prochaine fois....."

Quelques mois plus tard, Mamadou part dans la grande famille. Ses oncles lui donnent un petit chien car ils savent que sa maman les aime beaucoup. Comme Mamadou a une mémoire d'éléphant et qu'il écoute toujours les conseils de sa maman, il met le chiot dans le pot, le ferme bien et le trempe dans l'eau du marigot sur le chemin du retour. Arrivé chez lui, sa maman lui demande ce qu'il a dans ce pot.
Elle l'ouvre et découvre le petit chiot tout tremblant.

-"Mais Mamadou! Regarde ce pauvre chien ! Pour amener un chien, tu dois accrocher une corde à son cou puis tu prends l'autre bout et tu reviens à la maison !"

-"D'accord maman, y a pas de problème, je m'en souviendrai la prochaine fois."

Quelques jours plus tard, c'est la grande fête du village. Toutes les femmes préparent de délicieux plats et la maman envoie Mamadou au marché, chercher un gigot. Mamadou qui a une mémoire d'éléphant, et qui écoute toujours les conseils de sa maman, prend le gigot, l'attache au bout d'une corde, prend l'autre bout et rentre chez lui. Bizarrement, il n'arrive pas seul à la maison, tous les chiens du village l'ont suivi et quand il rentre dans sa case, un bout d'os traine au bout de la corde.

L'histoire ne nous dit pas comment Mamadou fut reçu par sa maman et quels conseils elle a pu lui donner ce jour là. Ce qui est sûr, c'est que Mamadou écoute bien ses conseils, qu'il a une mémoire d'éléphant, mais que parfois il ferai bien de réfléchir un peu.............

dimanche 11 octobre 2009

POURQUOI LES CONIFERES RESTENT VERTS


Il y a très longtemps, dans les forêts du Grand Nord, vivait un jeune merle. Pendant l'été, il avait bien grandi et était devenu fort et robuste.

La veille du départ pour le sud, lors du dernier vol d'entrainement, un grand héron heurta le jeune merle de plein fouet. Sonné par le coup, il tomba comme une feuille d'automne. Son aile le faisait souffrir et pendait bizarrement.

-"Ton aile est cassée" lui dirent les vieux merles.

-"Tu ne pourras pas nous accompagner demain, car tu te noierais à coup sûr dans la mer. Tu vas être obligé de rester ici et d'y passer l'hiver. Il faut te trouver un abri dans la forêt. Au printemps, nous reviendrons te chercher."

Le lendemain, il regarda tristement tous ses amis s'envoler vers l' Afrique. Le coeur gros, et les plumes tristes, il se mit à la recherche d'un abri. Mais où trouver un coin pour passer l'hiver dans cette grande forêt ?
Il rencontra un vieux chêne imposant.

-"Dites-moi, Monsieur le Chêne, je me suis cassé une aile et je ne peux donc pas partir pour les régions chaudes. Pourrais-je, juste pour cet hiver construire un nid entre vos grandes branches pour me protéger du froid ?"

-"Certainement pas ! Il n'en est pas question ! Cherche un autre arbre. Si tu as faim cet hiver, tu mangeras tous mes glands et je deviendrais un chêne sans glands. Les autres vont se moquer de moi."

Le jeune merle partit à la recherche d'un autre arbre. Bientôt, il arriva près d'un magnifique bouleau. Il paraissait tellement accueillant, tellement beau et gentil que le merle osa lui adresser la parole.

-"Dites-moi, Monsieur le Bouleau, m'autoriseriez-vous à trouver refuge entre vos branches contre le vent du Nord ? Mon aile est cassée et je dois trouver un abri pour cet hiver, sinon je vais mourir gelé. Lorsque le printemps reviendra, je chercherai un autre abri."

-"N'es-tu pas un peu fou ? Dit le bouleau d'un air méprisant, garder mes propres feuilles me donne assez de travail, j'ai besoin de toutes mes branches. Je ne peux en sacrifier une seule pour te protéger. Cherche quelqu'un d'autre !"

Au détour d'un sentier, le jeune merle aperçut un joli saule aux branches flexibles. Sûr que celui-ci allait lui accorder sa protection...

-"Monsieur le Saule, puis-je nicher pour cet hiver entre vos branches ? Je me suis cassé une aile et je ne peux m'envoler vers l' Afrique avec les autres. Me le permettez-vous ? Je vous en prie !!"

-"Je suis désolé, mais je ne te connais pas. Qui me dit que tu ne vas pas creuser des trous dans mes branches, comme les pies, et que tu ne mangeras pas mes feuilles ? Peut-être qu'un autre arbre acceptera de prendre un étranger sous sa protection !"

Fatigué, le merle s'éloigna , bien décidé à ne plus demander protection à personne. De toute façon personne ne voulait l'aider. Il erra dans les bois pendant des jours, tous les arbres prévenus par le chêne, le bouleau et le saule détournaient la tête à son approche.

Un jour, le merle arriva dans une clairière où se tenaient 3 arbres les uns à côté des autres : un sapin, un pin et un genévrier.

-"Où vas-tu ?" Demanda le grand pin étonné. Tu devrais être parti pour le sud. Si tu ne pars pas très vite, tu vas geler ici !"

-"Je sais bien, mais je me suis cassé une aile. Je cherche désespérément un abri, mais personne n'a de place pour moi."

-"Si tu veux, tu peux rester auprès de nous, dit le grand pin. Construis ton nid entre mes branches. Je suis assez grand et fort pour te protéger contre tout danger."

-"Mes branches sont assez touffues pour arrêter le vent du Nord, dit le sapin. Fais ton nid dans ses branches les plus épaisses, mais reste bien près de moi, de cette façon tu ne sentiras pas le vent."

-"Quant à moi, tu pourras te nourrir de mes baies tout l'hiver." Ajouta le genévrier.

Le merle était heureux et chaque jour il chantait pour ses nouveaux amis.
Bientôt le vent du Nord arriva. Il souffla sur les feuilles du chêne et les fit tourbillonner jusqu'à ce qu'elles forment un tapis sur le sol. Puis, le vent tourna autour du bouleau et du saule , comme une toupie et chassa toutes leurs feuilles une à une.

Ensuite, il arriva près du pin , du sapin et du genévrier.

-"Ah ! Encore des arbres verts !" Dit le vent en poussant des cris de joie.

-"STOP !" retentit soudain une voix forte. C'était le roi Hiver.

-"Laisse ces trois arbres tranquilles, ils ont aidé un jeune merle qui demandait de l'aide. Comme récompense, Ils pourront rester verts pour toujours."

Le vent du Nord jeta un coup d'oeil à travers les branches du pin et vit le petit merle à l'abri dans son nid douillet.

-"Vous avez raison, je vais les laisser en paix."

Voilà pourquoi, depuis ce jour, tous les pins, sapins et genévriers restent aussi verts l'été que l'hiver !!!

samedi 10 octobre 2009

COMMENT LE CIEL EST DEVENU GRAND


C'était il y a longtemps, lorsque le ciel était trop bas.

Il était si bas, qu'il n'y avait pas de place pour les nuages

Il était si bas, que les arbres ne pouvaient pas pousser et que les oiseaux ne pouvaient pas voler. S'ils essayaient, ils se cognaient aux arbres et aux nuages.

Les adultes ne pouvaient pas se tenir debout, ils devaient marcher courbés en regardant leurs pieds et ils ne voyaient pas où ils allaient.

Les enfants ne connaissaient pas ce problème, ils étaient petits, ils pouvaient se lever, aussi droits qu'ils le souhaitaient. Ils savaient, par contre, qu'un jour, ils deviendraient des adultes et qu'ils devraient marcher penchés en regardant leurs pieds.....A moins que.....Quelque chose ne se passe.

Un soir, tous les enfants se réunissent, et décident de relever le ciel. Les adultes, qui rient sous cape, les voient lever de longs poteaux vers le ciel. 1. .2. .3. 4......Un cri énorme retentit ! Mais.....Rien ne se passe.

Le lendemain, ils essayent avec des poteaux plus longs. 1. 2. 3. 4.....Un cri énorme retentit ! Mais....Rien ne se passe.

Le soir suivant, ils essayent encore. Ils prennent des poteaux encore plus longs. 1. 2. 3. 4.....Un cri retentit ! Mais....Rien ne se passe.

Le quatrième soir, ils ont trouvé de très, très longs poteaux, les plus longs qu'ils pouvaient trouver. 1. 2. 3. 4......Un cri énorme retentit ! Et.....Le ciel s'est soulevé.

Depuis ce jour, le ciel est à sa place. Les arbres peuvent pousser, les oiseaux voler. Les nuages ont de la place pour aller et venir et les hommes peuvent se tenir droits en regardant le ciel.

Mais le plus merveilleux, c'est quand le soleil s'est couché et qu'il a commencé à faire sombre, le ciel, troué par les poteaux des enfants, s'est mis à scintiller. Dans chaque trou, il y avait une étoile.

La prochaine fois que vous regarderez le ciel..........Vous saurez, que c'est grâce aux enfants que vous pouvez admirer, maintenant, un tel spectacle......

lundi 5 octobre 2009

LE CHAT ET LE GRELOT




Tout le monde le sait, depuis que le monde est monde, les chats se régalent de rats et de souris.

Un beau jour, il y a longtemps, tous les rats et les souris d'une ferme se réunirent pour parler de cet inquiétant problème.
Ce fut, bien sûr, le chef des rats qui prit la parole :

-"Frères rats, cousines souris, l' heure est grave. Il nous est impossible de nous promener tranquillement sans qu' un matou nous saute dessus. Cela ne peut plus durer ! Nous devons trouver un moyen de nous débarrasser de ces chats de malheur. Une bonne fois pour toute !"

L'assemblée applaudit à tout rompre. Oui, mais voilà ! Personne n'avait la moindre idée de la manière dont on pouvait se débarrasser des mistigris. Rats et souris restèrent longtemps à se gratter les moustaches. Soudain, on entendit une toute petite voix : Celle d'un tout jeune souriceau :

-"Je crois savoir ce que l'on pourrait faire !"

Tout le monde se mit à rire. Le chef des rats demanda le silence :

-"Parle sans crainte. C'est parfois des plus petites cervelles que sortent les idées les plus intéressantes."

Le souriceau se racla la gorge et dit :

-"Une chose est sûre, nous n'arriverons jamais à nous débarrasser des chats. Tout irait mieux si nous pouvions les entendre arriver. Sur leurs pattes de velours, ils font moins de bruit que le vent. Il faut donc trouver le moyen d'entendre leur présence, de façon à pouvoir nous cacher rapidement. Si nous pouvions faire avaler une clochette à un chat, il ne pourrait plus nous croquer par surprise."

La foule applaudit de toutes ses pattes. Le souriceau poursuivit son idée :

-"Il faut donc préparer un plat appétissant et y glisser un grelot."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les rats ramenèrent de beaux morceaux de viande du garde-manger des fermiers. Ils les disposèrent dans un plat et dissimulèrent un grelot au milieu.

Un matou alléché par l'odeur, pénétra dans la grange et se rua sur ce repas inespéré.
Il mangea, mangea, mangea à s'en faire éclater le ventre.

Pendant quelques jours, toutes les souris et tous les rats de la ferme connurent un bonheur sans limite.

Dès que le grelot tintait, ils filaient se mettre à l'abri et ne montraient le bout de leurs moustaches qu'une fois le silence revenu.

Hélas! Un matin, notre matou fut pris d'un hoquet terrible et ce qui devait arriver arriva. Il recracha la clochette.
Rats et souris reprirent leur triste vie et recommencèrent à avoir peur de leur ombre.

Depuis ce jour, les chats reniflent leur nourriture avant de passer à table. Et, pour s'assurer qu'ils ne vont pas tintinnabuler, ils se secouent dès leur repas terminé !!!

samedi 3 octobre 2009

Vanille, la petite fée gourmande



La baguette magique de Vanille, ne marche plus très bien,elle fait n'importe quoi, elle change les princesses en dragons ou les melons en chaussons.

Vanille décide d'en acheter une autre au magasin des fées. Il y en a tellement que Vanille n'arrive pas à se décider : des baguettes en or, en plastique, des baguettes à musique, en poil de chameau et même en pâte à modeler.

Enfin, elle en trouve une.....En sucre, qu'elle paye avec quelques étoiles.

Sur le chemin du retour, Vanille voit un petit oiseau bleu couché dans l'herbe.

-"Que fais-tu là ?"

L'oiseau lui montre son aile cassée.

-"Je vais m'occuper de toi." Lui dit Vanille, toute contente d'essayer sa nouvelle baguette magique.

Elle commence par la mordiller un petit peu, pour réfléchir, puis, la trouvant délicieuse, elle en croque un morceau. Se souvenant enfin de la formule magique, elle s'écrie :

-"Patali, Patalère, envole-toi en l'air !"

Aussitôt, l'oiseau s'envole.

Un peu plus loin, Vanille voit un hérisson qui gigote sur le dos.

-"Pourquoi es-tu à l'envers ?"

-"J'ai voulu faire une galipette et mes piquants se sont plantés dans l'herbe !"

La petite fée réfléchit tout en suçant sa baguette. Miam ! Ce petit goût sucré!!!!!
Elle en croque encore un morceau, qu'elle mange de bon coeur ! Puis, elle se penche sur le hérisson et récite les paroles magiques :

-"Patati , Patata, sur tes pattes remets-toi!"

Et le hérisson se retrouve à l'endroit. Après quoi, Vanille se dit qu'un bout de sucre lui ferait du bien.....Et de sa baguette, il ne reste plus rien !!

Soudain, un renard surgit d'un buisson et il a très faim.

-"Une petite fée, voilà qui serait très bien pour mon déjeuner!" se dit-il.

-"Si tu t'approches, je te transforme en petite fourmi de rien du tout !" dit Vanille.

Et elle prononce la formule :

-"Minus, minuscule devient tout riquiqui!"

Mais rien ne se passe car Vanille n'a plus de baguette magique....Elle a tout mangé !!!

Soudain une petite voix dit :

-"Renard, c'est moi que tu devrais croquer, je suis bien meilleur qu'une petite fée !"

C'était un petit lapin que Vanille avait un jour, sauvé. Le renard essaye de l'attraper, mais au moment où il bondit, le petit oiseau bleu vient se percher sur son museau pour lui cacher les yeux avec ses ailes.

Le renard trébuche, tombe en arrière.....Sur le hérisson qui lui pique le derrière.

-"Aïe ! Ouille ! Cette petite fée est une sorcière. Vite ! Filons !" Hurle le renard.

Vanille est sauvée. Pour remercier ses trois amis, elle les invite à goûter.

Elle dresse une belle table dans son jardin et choisit pour chacun ce qui lui fait plaisir : Des carottes pour le lapin, des petits pains pour l'oiseau bleu et un grand bol de vermisseaux pour le hérisson. Quant à Vanille, elle , elle a une grosse barbe à papa, une mousse au chocolat et de la crème à la framboise....

Le lendemain, Vanille est retournée au magasin des fées acheter une autre baguette magique. Cette fois , elle en a pris une en bois...C'est plus sûr....

Avec, peut-être autour...........Voyons...........Une couche de confiture!!!!


vendredi 7 août 2009

VOICI POURQUOI L'EAU DE LA MER EST SALEE

Voici l'histoire de 2 frères. L'aîné était le plus fort et brimait sans cesse son frère. A la mort de leur père, l' aîné accapara tout l' héritage : La ferme, les terres et les troupeaux. Le plus jeune n'eut rien du tout et bientôt la misère s'installa chez lui.
Un jour, il décide d'aller "emprunter" un peu de nourriture à son frère aîné, qui très avare, refuse tout net de l'aider. Ne sachant que faire, le plus jeune décide d'aller pêcher. En chemin, il aperçoit une meule au milieu de la route.

-"ça pourra toujours servir !" Et il la rapporte chez lui.

Sa femme lui demande :

-"As-tu pêché beaucoup de poisson ?"

-"Non ! Pas de poisson !! Je t'ai apporté une meule..."

-" Une meule !!!!! Mais.....Nous n'avons rien à moudre....."

Alors de dépit, il pose la meule par terre et lui donne un coup de pied. La meule se met à tourner, à tourner et à moudre.......... Du sel, des quantités de sel. Le jeune homme prend peur et se demande comment arrêter la meule. Soudain, il a l' idée de la retourner et la meule.....S'arrête. A partir de ce moment, lui et sa femme vivent à l'abri du besoin grâce à la vente du sel. Mais bientôt l'aîné apprend que son jeune frère a une meule "magique"..... Il vient chez lui.

-"Frère, Donne-moi ta meule !!!"

Le plus jeune n'ose pas refuser. Il n'a pas le temps d'expliquer à son frère comment arrêter la meule que ce celui-ci l'a déjà emportée. Arrivé chez lui, l'aîné la pousse du pied. La meule se met à tourner, à tourner et à moudre. Elle moud tant et tant que bientôt le sel atteint le toit de la maison. L'aîné ne sait comment l'arrêter, alors il prend peur et fait rouler la meule hors de la maison qui est située sur une colline.

Et la meule dévale la pente, roule jusque dans la mer et disparaît dans les flots.

Et comme personne n'est allé la retourner..... Depuis ce jour, quelque part sous l'eau, la meule moud encore et toujours du sel....

VOILA POURQUOI L' EAU DE LA MER EST SALEE !!!!!!!!!

mardi 28 juillet 2009

ET PATATI ET PATATARTE



Honoré est un sorcier très, très gourmand. Un matin, il décide d'aller acheter des gâteaux. Il prend son panier sur pattes, son porte-monnaie et se rend à la pâtisserie de Mademoiselle Marie.
Et là, au milieu des tartes et des brioches, il remarque un gâteau extraordinaire : Tout en chocolat, décoré de fraises, de boules dorées et qui fait bien....2 mètres de haut!!!
Honoré s'écrie tout content :

-"Quel beau gâteau!! J'ai envie de l'acheter!!"

Mais quand il voit son prix, il renonce.

-"Nom d'une tarte aux pommes, Marie exagère !! Ses gâteaux sont vraiment trop chers!! Nom d'une tarte au citron, puisque je ne peux pas l'acheter, je vais le fabriquer moi-même!!"

Il rentre chez lui, prend un livre de magie et l'ouvre a la lettre G comme GATEAU. Il casse un oeuf dans un saladier, ajoute deux cuillères de vinaigre, un peu de sable et d'estragon. Puis il ferme les yeux et prononce "LA" formule magique :

-"Pâte brisée et pâte à choux, je veux un gâteau nom d'un chou !"

Il y a un bruit rigolo.... Honoré ouvre les yeux et découvre une boîte de sardines au fond du saladier.

-"Nom d'un flan au caramel, j'ai dû me tromper de recette !"

Il prend un autre livre et lit une autre recette magique. Il verse une cuillère de farine dans un saladier, y ajoute de la moutarde et 2 poils de chien. Puis il dit :

-"Pâte feuilletée et pâte sablée, je veux un gâteau nom d'un grain de blé !"

Il y a un bruit étrange. Honoré ouvre un oeil et découvre un ours en peluche dans le saladier.

-"Nom d'un beignet à la framboise, je me suis encore trompé !"

Il choisit une autre recette. Il verse du lait dans un saladier, ajoute 3 petits pois et 1 os de poulet. Il ferme les yeux et s'écrie.

-"Et patati et patatarte, je veux un gâteau nom d'une tarte !"

Et Honoré découvre........ Un petit chat assis sur le bord du saladier. Le chaton secoue la tête et dit au sorcier :

-"Tu ne seras jamais un bon pâtissier !!! Retourne chez Marie et puisque tu ne peux pas acheter le gâteau entier, prends-en une petite part !"

-"Quelle bonne idée !!"

Il prend son sac, court à la pâtisserie.

-"Bonjour, je voudrais...."

Mais il n'a pas le temps de finir sa phrase, un ogre entre et s'écrie :

-"Donnez-moi 50 éclairs au chocolat ou je vous avale tout rond !"

-"Hé ! Vous!! Soyez poli !!!"

L'ogre regarde Honoré et ricane.

-"Tenez-vous tranquille ou je vous avale tout rond aussi !"

Honoré très en colère, demande à Marie un oeuf, du vinaigre, du sable , de l'estragon puis prononce à toute vitesse :

-"Pâte brisée et pâte à choux, je veux un gâteau nom d'un chou !"

Il y a un bruit rigolo...... Et l'ogre se retrouve transformé.......En boîte de sardines!!!!

-"Bravo Honoré !!!" S'écrie Mademoiselle Marie.

Et pour remercier le sorcier, devinez ce que Marie lui offre ??..... Le beau gros gâteau en chocolat.... TOUT ENTIER.....Et rien que pour lui !!!

lundi 20 juillet 2009

LA LEGENDE DE LA COCCINELLE




Il y a très longtemps, les coccinelles avaient un dos tout rouge, sans aucune tache noire. Quand elles chassaient les pucerons du jardin, on aurait dit des petites cerises. Les merles s'y trompaient et parfois les dévoraient.
Les coccinelles en avaient assez, mais que faire contre la nature ? Rouges elles étaient, rouges elles resteraient.
Toutes pensaient ainsi sauf Cinelle, la plus maligne.
Un jour, elle décide d'aller demander conseil à la taupe.

- "Bonjour, Madame la taupe. C'est moi, Cinelle la coccinelle. Pourriez-vous m'aider ? Les merles veulent nous manger. Comment peut-on les en empêcher ?"

La taupe plisse les yeux derrière ses lunettes et lui répond :

-"Si tu veux te protéger du merle, fais comme moi : Creuse une galerie et reste sous terre."

Mais Cinelle ne veut pas rester sous terre !! Elle aime trop la lumière du soleil !! Alors, elle va voir l'escargot.

-"Coucou, Monsieur l'escargot. C'est Cinelle, la coccinelle. Pourriez-vous m'aider ?
Je cherche une idée pour échapper au merle, il me prend pour une cerise !"

L'escargot se met à rire.

-"Elle est bien bonne celle-la ! Moi aussi , j'ai des problèmes avec le merle ! Tu n'as qu' à t'envoler!!! Je ne peux même pas le faire moi!!!!"

Et il rentre dans sa coquille.

Cinelle est très déçue. Elle grimpe tristement le long d'une branche de rosier lorsqu'elle aperçoit un énorme oeil noir cerclé de rouge qui la fixe.

-"Quel est cet animal ?"

Elle a la réponse quand soudain le papillon s'envole dévoilant ses ailes rouges décorées de deux grands yeux noirs.

-"Voilà la solution !!" se dit Cinelle.

Elle va voir le caméléon qui passe son temps à peindre les fleurs du jardin.

-"Bonjour, Monsieur le caméléon, j'aurais besoin de vos services : Pouvez-vous peindre des yeux noirs sur mon dos pour effrayer le merle ?"

-"Mais, ton dos est trop petit !! Au mieux......Je peux y dessiner quelques points noirs !!! Laisse faire l'artiste !!"

Quand Cinelle regagna son arbre, toutes les coccinelles du jardin l'admirèrent et décidèrent de l'imiter.

Ce fut un beau défilé dans la maison du caméléon et savez-vous qui fut le plus surpris ?

Le merle bien-sûr !!!! Car il dut attendre le mois de juin pour se régaler de vraies cerises !!!!!

mercredi 10 juin 2009

Une petite souris jamais contente...


Souricette n'était jamais contente. C'était une petite souris, gris souris et rien ne lui plaisait dans la vie.
D'abord, elle n'aimait pas sa couleur. Un jour, elle voulait être rousse et elle rouspétait ; le lendemain, elle voulait être marron et elle maronnait.
Elle se trouvait petite. En effet, on l'appelait mini-souris.
Bref, jour et nuit notre souris ronchonnait sans répit.
Un jour, elle rencontra ses deux voisines : Une souris blanche qui travaillait à l'hôpital et qui était très pâle et une souris verte qui courait dans l' herbe. Mais quelqu'un qui passait par là, l' attrapa par la queue, la trempa dans l'huile, dans l'eau et elle se transforma en un escargot tout chaud !
Quel sort pour une souris de finir en escargot!!!!!
Notre petite souris grise aurait pu se dire que sa couleur n'était pas si mal que çà....Mais non, elle ne se le dit même pas....
Le soir même, il y avait un bal. Pour se faire belle et se grandir un peu, notre mini-souris mit ses souliers vernis avec des talons hauts....
Puis, elle entra.....Musique.....Drame, c'était un "cha-cha-cha"...
Elle voulut s'échapper, mais elle glissa et tomba .........sur les dents.
CRAC !!!! Plus de dents...
Et c'est bien triste une petite souris sans dents, qui ne grignote ni ne sourit..
Il lui fallait d'urgence une dent de remplacement.
Elle fit alors le voeu que si elle en trouvait une, elle deviendrait une crème de souris...
Et c'est depuis ce temps, que les enfants glissent sous leur oreiller leur première dent de lait.....
C'est pour aider les petites souris à devenir.....Plus sages.....

samedi 6 juin 2009

L'HISTOIRE INFINIE



Il était une fois, un brin d'herbe qui vivait dans une grande prairie. Un jour, un mouton se promène dans les parages et voit le brin d'herbe. Il se dit :

- "ça fait longtemps que je n'ai pas mangé de brin d'herbe."

Et il le mange. Puis le mouton part voir son troupeau ,avec toujours le brin d'herbe dans le ventre, et dit :

- " Vous savez ce que j'ai vu ? Un beau brin d'herbe, et je l'ai mangé !"

Mais un jour, un loup se promène dans les parages, voit le mouton et se dit :

- "ça fait longtemps que je n'ai pas mangé de mouton."

Alors il le mange, puis part de nouveau dans la forêt avec toujours le brin d'herbe et le mouton dans le ventre. Il retrouve se meute et dit :

- "Vous savez ce que j'ai vu ? Un mouton ! Et je l'ai mangé !"

Un jour, un ours se promène dans les parages, il voit le loup et se dit :

- "ça fait longtemps que je n'ai pas mangé de loup."

Alors, il le mange puis retourne dans sa tanière avec toujours le brin d'herbe, le mouton et le loup dans le ventre. Arrivé dans sa tanière, comme il n'a personne à qui parler, il s'endort.
Pendant son sommeil, un chasseur passe dans les parages, voit l' ours et le tue. Puis le chasseur repart chez lui avec, sur son dos, l' ours qui a mangé le loup, qui a mangé le mouton, qui a mangé le brin d'herbe. Arrivé chez lui, il dit à sa femme :

- "Tu sais ce que j'ai vu ? Un bel ours, et je l'ai tué !"

Puis il ouvre le ventre de l'ours et voit..... Le loup.
Il ouvre le ventre du loup et voit..... Le mouton.
Il ouvre le ventre du mouton et voit..... Le brin d'herbe.

Avec la peau de l'ours, il fait un tapis.
Avec la peau du loup, il fait un manteau.
Avec la peau du mouton, il fait de la laine.
Et le brin d'herbe ???? Eh bien, il le jette par la fenêtre.....

Et le brin d'herbe , lui , reprend ses racines.
Mais .....Un jour......Un mouton passe par là et........... Le mange...........

samedi 23 mai 2009

Le vendredi 22 mai s'est déroulée la première veillée des rats conteurs à la salle des fêtes d'Auvers Saint Georges (91). Voici quelques souvenirs numériques de cette charmante soirée dont le thème était l'Afrique.

Répétition de dernière minute :



Le début du spectacle : c'est parti ! (Olélé, olélé moliba makasi !!!!)

Ingrid se lance, ...


... Jean-Guillaume suit, ...

... puis Nicole, ...

... ensuite Evelyne, ...


... et vient enfin le tour de Gérard (Gros Jaguar)



Les instruments étaient aussi de la partie...


... sans oublier la marmite pour clore cette première veillée (ça mijote, ça mijote !)


Merci à tous d'être venus !

A bientôt pour quelques histoires "rat-contées"...

jeudi 14 mai 2009

L'AFFREUSE PETITE CHENILLLE



Il était une fois une petite chenille velue...... Ce jour là, elle déjeune de si bon appétit sur une feuille de mûrier, qu'elle ne voit pas le merle qui vole dans sa direction et veut en faire son repas. Heureusement, il la rate de peu et vient planter son bec pointu dans la feuille. Sous le choc, la petite chenille perd l' équilibre et tombe jusqu' au sol.

-"Ouf ! Pas de mal !"

Soudain, quelques rires retentissent derrière elle. Se tortillant de tous ses anneaux, elle se met enfin sur ses pattes. Une punaise, une araignée et une guêpe la regardent en souriant.

-"Regardez-moi cette petite ridicule !" Dit la grosse araignée.

-"C'est bien fait, beurk !! Un ver avec des poils !" Ajoute la guêpe.

-"Je.... Je ne suis pas un ver..... Je suis une che..."

-"Tais-toi ! Les rampants sont nos inférieurs et ils nous doivent obéissance." Lui dit la punaise en lui coupant la parole.

-"Mais..... Mais..."

-"Fiche le camp ou tu me serviras de dîner !" Dit l' araignée.

La chenille s'enfuit et se cache dès qu'elle aperçoit un insecte. Plusieurs jours se passent quand la petite chenille voit son reflet dans une goutte de rosée.

-"Mon Dieu ! Que je suis laide !!"

Lorsque le soir tombe, la petite chenille n'a pas cessé de sangloter. Bientôt elle s'endort, épuisée. Quelques temps plus tard, elle s'éveille et une brume épaisse semble lui coller à la peau.

-"Que m'arrive-t-il ? Je suis à l'étroit dans ma peau..."

L'araignée, la guêpe et la punaise qui passent par là, observent la petite chenille qui se tortille faiblement.

-"Ne dirait-on pas l'affreuse idiote que nous avons rencontrée il y a quelques semaines ?" Dit l'araignée.

-"Serait-elle entrain de mourir ?" Demande la guêpe.

-"Bah ! De toute façon, laide comme elle l'était, ce n'est pas une grande perte !" ricane la punaise.

Un craquement sinistre retentit, faisant reculer les trois spectatrices. Le bizarre objet séché n'était que la chrysalide de l' affreuse petite chenille. Le cocon en se déchirant, libère un énorme papillon. Il déploie ses grandes ailes multicolores et regarde les trois médisantes :

-"Riez à votre aise, mes pauvres amies. A présent c'est mon tour. Je vous plains, vous, qui devrez toujours fuir devant ceux qui veulent vous exterminer. A présent, l' affreuse chenille vous salue..."

Sur ces mots, le beau papillon s'envole. L'araignée, la guêpe et la punaise, ébahies, restent assises sur le sol jusqu' à ce que le papillon ait disparu dans le ciel....

Lors de vos promenades..... Si vous voyez une affreuse petite chenille......Pensez au papillon.............

mercredi 6 mai 2009

LE LIEVRE ET LE GENIE DE LA BROUSSE

Un jour, un lièvre va trouver le génie de la brousse et lui dit :
-"Grand génie, toi qui est le maître de tous les habitants de la brousse, toi qui est le maître des maîtres, je veux te demander quelque chose."
-"Quelle chose ?"
-"J'aimerais avoir plus d'esprit que toutes les autres bêtes de la brousse."
- "Plus d'esprit ? Il faut auparavant que tu me montres ce dont tu es capable. Emporte cette gourde et remplis-la de petits oiseaux; prends cette calebasse et emplis-la de lait de biche; emporte aussi ce bâton et trouve un serpent aussi long que lui. Quand tu auras trouvé tout ça, alors je verrai ce que je peux faire pour toi."
Encombré de la gourde,de la calebasse et du bâton , le lièvre part. Après avoir trotté quelques temps , il arrive près d'une source où les animaux viennent boire au coucher du soleil. Il s'allonge et attend.Il se met a penser tant et si bien que le soir arrive. Bientôt les oiseaux de la brousse viennent se désaltérer à la source.Le lièvre se dit :-"Je vais voir de quoi je suis capable". Et le voilà qui se met à sauter à droite , à gauche, en avant, en arrière tout en criant de toutes ses forces :
-"Non! Non! .......Ce n'est pas possible.....Ils ne sont pas assez nombreux...Comment peut-on croire une chose pareille ?"
Les oiseaux étonnés l' appellent.
-"Que dis-tu lièvre ?"
-"Non,rien, il s'agit d'une chose impossible!"
-"Mais quoi donc ?"
-" On m'a dit que vous pourriez entrer dans la gourde et la remplir. Mais je vois bien que c'est impossible."
-"Bien sûr que nous pouvons et nous allons te le prouver."
Et les oiseaux commencent à entrer dans la gourde un par un. Il en entre tant, qu'à la fin elle est pleine. Le lièvre bondit et ferme solidement la gourde, puis la cache dans un coin. A ce moment une biche arrive et notre lièvre recommence à sauter de droite à gauche et d'avant en arrière en criant de toutes ses forces.
-"Non ! Non! Elle n'a pas assez de lait."
-"Que dis-tu donc, le lièvre ?"
-"Il s'agit d'une chose impossible."
-"Mais quoi donc ?"
-"Quelqu'un m'a raconté que vous pourriez remplir de votre lait la calebasse que voici.Mais je sais bien que vous n'avez pas assez de lait pour ça."
-"Tu plaisantes ?"
-"Non, c'est impossible."
-"Attend un peu et tu vas voir"
Et la biche remplit la calebasse de lait.
-"Alors ça, j'ai perdu mon pari. Mon cousin le lion avait raison, vous donnez plus de lait que la vache. Je vais le lui dire de ce pas."
-"Le lion ?" demande la biche qui se met à trembler.
-"Oui, il est là, tout près".
-"Adieu" dit la biche. Et elle s'enfuit.
Le lièvre met la calebasse à côté de la gourde. Bientôt, un serpent arrive pour se désaltérer.Le lièvre commence à marcher le long du bâton en criant de toutes ses forces.
-"Deux pas, trois pas ! Non! Non! tout au plus cinq, six pas. Il n'est pas assez grand".
Le serpent se redresse et appelle le lièvre:
-"Que dis-tu le lièvre ?"
-"Oh! n'en parlons plus, il s'agit d'une chose tout à fait impossible."
-"Mais quoi donc ?"
-"Quelqu'un m'a raconté que vous étiez aussi long que ce bâton. Mais je vois bien que vous n'êtes pas aussi grand que çà."
-"Comment ça pas aussi grand ?"
le lièvre secoue les oreilles.
-"Non! Non! vous n'êtes pas assez grand."
-"Attends un peu , je vais me mettre à côté du bâton et tu verras ."
Le serpent s'allonge tout contre le bâton. Le lièvre fait un bond et attache si bien le serpent qu'il ne peut plus bouger. Alors, le lièvre prend la gourde, la calebasse et le bâton, puis il part retrouver le génie de la brousse.
-"Grand Génie !"
-Ah! le lièvre ! je t'attendais."
-"Regarde, voilà la gourde pleine d'oiseaux, la calebasse pleine de lait de biche et le serpent long comme le bâton.Peux-tu m'accorder ce que je t'ai demandé ?"
Le génie regarde tout cela, regarde le lièvre et dit.
-"Si j' augmentais la puissance de ton esprit, je ferais une bien grosse bêtise....
Tu es déjà très rusé et très intelligent........Et si tu l'étais davantage..........Tu deviendrais ...MON MAITRE !."

samedi 2 mai 2009

LA RANDONNEE DU SINGE

Il était une fois un petit singe si bavard qu'il cassait les oreilles de tout le monde. On était tranquille que lorsqu'il dormait. Un jour, qu'il faisait la sieste en haut d'un cocotier, il y a eu un grand "POUM".

Petit singe a sursauté, petit singe s'est réveillé, a sauté et s'est mis a courir comme un fou....

Il court si vite qu'il passe devant le lièvre.

le lièvre :
- Hé ! où cours-tu si vite ?
le singe : -
Tremblement de terre !
tout le groupe répète : -
Tremblement de terre !!
le lièvre : - Tremblement de terre ?? CIEL !

Et le lièvre court après le singe, ils courent si vite qu'ils passent devant la gazelle.

la gazelle :
- Hé ! où courez-vous si vite ?
le lièvre : -Tremblement de terre !
le groupe : -Tremblement de terre !!
la gazelle : -Tremblement de terre ?? MON DIEU !

Et la gazelle court après le lièvre qui court après le singe. Ils courent si vite qu'ils passent devant la girafe.

la girafe :
- Hé ! où courez -vous si vite ?
la gazelle :- Tremblement de terre !
le groupe : - Tremblement de terre !!
la girafe : -Tremblement de terre ?? HORREUR !

Et la girafe court après la gazelle qui court après le lièvre, qui court après le singe.. Ils courent si vite qu'ils passent devant le crocodile.

le crocodile :
- Hé ! où courez-vous si vite ?
la girafe : -Tremblement de terre !
le groupe : -Tremblement de terre !!
le crocodile : - Tremblement de terre ?? CATASTROPHE !

Et le crocodile court après la girafe qui court après la gazelle, qui court après le lièvre, qui court après le singe.... Ils courent si vite qu' ils passent devant l'hippopotame.

l' hippopotame :
- Hé ! où courez-vous si vite ?
le crocodile : -Tremblement de terre !
le groupe : -Tremblement de terre !!
l' hippopotame : -Tremblement de terre ?? GOODNESS !

Et l' hippopotame court après le crocodile, qui court après la girafe, qui court après la gazelle, qui court après le lièvre, qui court après le singe..... Ils courent si vite qu'ils passent devant l' éléphant :

l' éléphant :
-Hé ! où courez-vous si vite ?
l' hippopotame : - Tremblement de terre !
le groupe : -Tremblement de terre !!
l' éléphant : -Tremblement de terre ?? HAALLTE !!!!

l' éléphant : -
L' hippopotame, qui t'a dit qu'il y avait un tremblement de terre ?
l' hippopotame : - Mais, le crocodile !
l' éléphant : - Et toi le crocodile ?
le crocodile : - Mais, la girafe !
l' éléphant : - Et toi la girafe ?
la girafe : - Mais , la gazelle !
l' éléphant : - Et toi la gazelle ?
la gazelle : - Mais, le lièvre !
l' éléphant : - Et toi, le lièvre ?
le lièvre : - Mais, le singe !
l' éléphant : - Et toi le singe ?
le singe : - Mais.....Personne ! J'ai entendu un énorme "POUM", j'ai cru que c'était un tremblement de terre et je me suis sauvé !
l' éléphant : - Vraiment ? Eh bien, montre-nous où cela s'est passé !!!

Et le singe les a emmenés au pied du cocotier : Ce n'était qu'une énorme noix de coco qui était tombée et qui avait fait un gros trou......

Tout le monde a éclaté de rire.... Petit singe a été moqué...Petit singe s'est vexé...Il est monté dans le cocotier pour bouder..... Et je crois bien qu'il boude encore.......

jeudi 12 mars 2009

FRERE BLANC MON FRERE BLANC


FRERE BLANC MON FRERE BLANC,


Quand je nais je suis noir,

Je grandis je suis noir,

Quand j’ai froid je suis noir,

Quand j’ai peur je suis noir,

Au soleil je suis noir

Quand je meurs je suis noir, quand je meurs je suis noir…



FRERE BLANC,MON FRERE BLANC :


Quand tu nais tu es rose,

Tu grandis tu es blanc

Tu as froid tu es bleu,

Tu as peur tu es vert

Au soleil tu es rouge,

Quand tu meurs tu es gris….Quand tu meurs tu es gris

ET TU AS LE CULOT DE M’APPELER, MOI !! HOMME DE COULEUR….



LE LOUP ET LE CRABE



 Comptine : un crabe souviens toi, ça marche ,ça marche, un crabe souviens toi ,ça marche de guingois

Un crabe méfie toi ,ça pince, ça pince, un crabe méfie toi fais attention à tes doigts :

Il y avait une fois, un loup , un crabe et un corbeau .Le loup, on va le laisser dans le bois…occupons nous pour le moment du corbeau et du crabe.

Ce jour là le corbeau avait très chaud et il est allé tremper ses pattes dans l’eau de la mer…Il s’est posé sur la pierre sous laquelle sommeillait un crabe…Et il l’a dérangé :alors le crabe a sorti sa grosse pince de crabe et a attrapé la patte du corbeau :

« un crabe méfie toi……… fais attention à ta…patte »

-Aie ! dit le corbeau tu me fais mal , lâche moi ! qu’est ce que je t’ai fait…

-Rien dit le crabe ,mais tu me déranges…

Si je te lâche qu’est ce que tu me donnes ? ? ?

-Je ne sais pas ,je te donnerai…Une tente en peau de renne.

- Pas besoin de ta tente ,je suis très bien à l’abri sous ma pierre a rétorqué le crabe…

Si je te lâche qu’est ce que tu me donnes ? ?

Je te donnerai…un canoé en peau de renne…

-Pas besoin d’aller voguer sur l’eau je suis très bien dessous a dit le crabe…Et il a attrapé la deuxième patte du corbeau :

« Un crabe méfies toi…….fais attention à tes pattes ! ! »

-Aie Aie tu me fais très mal a répété le corbeau lâche moi, mais qu’est ce que je t’ai fait encore ? ? ?

-Si je te lâche qu’est ce que tu me donnes ? ? ?

-Je te donnerai………Un renne tout entier ,je l’emmènerai jusqu’ici !

-Bien a dit le crabe…Et il a lâché les deux pattes du corbeau ,qui s’est envolé et est allé se les essuyer dans l’herbe du pré voisin tant elles lui faisaient mal.

Mais…le pré était juste devant le bois …et …qui on a laissé dans le bois depuis le début de cette histoire ? ? ?

Le loup, !!! qui est sorti de là affamé ,et qui voyant cette petite chose toute noire a eu envie de la manger . Il a posé sa grosse patte de loup sur la queue du corbeau :

Le corbeau s’est retourné : »mais qu’est ce qui se passe encore et qui es tu toi ? »

« moi, je suis le loup et…je vais te manger ! ! ! »

« tu ne vas pas faire cela » a dit le corbeau je suis tout maigre et je n’ai que la plume sur la peau et la peau sur les os » «

«  tant pis » a répété le loup…j’ai tellement faim. »

« Bon je vais te conduire à un endroit ou l’on mange bien »

L : »et quel est cet endroit ? »

C : « c’est la mer »

L : «  et qu’est ce qu’on y mange ? »

C : »du poisson »

« beurk » a dit le loup qui avait horreur du poisson.

Bon, je t’y emmène quand même a réitéré le corbeau ,et ne sachant très bien pourquoi , le loup s’est laissé faire .Arrivé au bord de l’eau le corbeau a dit au loup :

« laisse pendre ta queue au dessus de cette pierre (c’est la pierre sous laquelle est le crabe),lorsque tu sentiras frétiller les poissons tu n’auras qu’à tirer et tu auras à manger ! »

« Formidable ! »

Et le loup a fait ce que lui avait dit le corbeau .Pendant ce temps ,celui ci est allé frapper sur la pierre du crabe : »eh !le crabe je t’ai rapporté le renne ,tu peux voir sa queue qui pend..

-« merci » et le crabe a sorti sa grosse pince de crabe et a attrapé la queue du…loup….

« un crabe méfie toi….fais attention à ta queue ! ! »

Et ce jour là on pouvait voir sur le chemin qui conduisait au village ,un curieux équipage :c’était un loup ,avec, accroché à sa queue un énorme crabe , et au dessus d’eux voletait un petit corbeau tout noir qui riait en disant :

« ah ah ,vous vouliez me manger l’un et l’autre ,eh bien maintenant mangez vous l’un l’autre ! ! ! » est ce le loup qui a mangé le crabe ?, est ce le crabe qui a mangé le loup ?,mon histoire ne le dit pas, en attendant vous ,lorsque vous irez cet été au bord de la mer méfiez vous car :

(reprise de la comptine du crabe)

C’est bon,c’est bon !


C’est bon,c’est bon !

Si tu coupes du bois dans la forêt, l’écho le répète.

Il y a un pays qu’on appelle :  «  l’écho l’écho ».Dans ce pays il y a un terrain couvert de petite et de grande brousse.

On le voit très bien de la piste des porteurs ,avant d’arriver au village de « debout debout » près du fleuve « glou glou coule toujours ».

Personne ne va jamais sur ce terrain…Si tu coupes du bois ,l’écho le répète, fais bien attention…sauve toi !

Un ancien porteur qui s’appelait Sabounyouma décide un jour d’aller couper toute cette brousse pour y faire son champ et s’installer…Bien.

On le décourage ,mais il n’écoute pas…C’est bon, c’est bon.

Il se met à débroussailler ,mais il n’a pas plus tôt coupé une liane que :

« QUI EST LA ? »

Ça !!c’est la grosse voix de Guinarou : Guinarou le roi des guinnés

L’homme a peur ,mais il répond tranquillement :

« C’est moi, Sabounyouma ,je veux faire mon champ ici »

« QUI T’EN A DONNE LA PERMISSION ?? »

Personne dit l’homme effrayé…

« C’EST BON, ON VA T’AIDER »

et 150  sortent de terre pour aider Sabounyouma, des mille pattes et des mille bras,en moins d’un jour,tout est débroussaillé.

Quand la brousse est bien sèche Sabounyouma revient sur son terrain pour la brûler

C’est bon, c’est bon !

Mais le feu a à peine atteint la première souche que :

« QUI EST LA ? »

demande la grosse voix de Guinarou ,Guinarou le roi des Guinnés.

C’est moi sabounyouma. Je viens brûler la brousse qu’on a coupé l’autre jour !

QUI T’EN A DONNE LA PERMISSION ?

Personne

C’EST BON ON VA T’AIDER !!

Et 300 petits guinés arrivent, mille Z yeux et mille souffles en moins d’un jour tout a été brûlé.

Quand tout est brulé Sabounyouma regagne son village et attend la saison des pluies.

Dès la première pluie ,il se rend sur son terrain avec une pleine jarre de mil sur la tête et commence à ensemencer

C’est bon, c’est bon !

Mais pas plus tôt enfoui un grain de mil que :

QUI EST LA (reprise) ?

C’est moi Saboun ,je viens ensemencer le champs qu’on a préparé.

QUI T’EN A DONNE……

Personne !

C’EST BON, ON VA T’AIDER

500 guinés arrivent en riant pour aider Saboun…. Et en moins d’un jour le champ est ensemencé.

Les lunes passent et le mil a poussé.

Un jour qu’il est malade, Saboun envoie son fils à sa place pour protéger sa récolte des oiseaux.

« Tiens voilà ma fronde ,quand les oiseaux arriveront tu pousseras des cris pour les effrayer et si tu entends qui es tu ?tu répondras :je suis le fils de Saboun…Et surtout ne t’avise pas à sucer les tiges de mil sinon gare à toi !!!

Le petit garçon s’en va seul,c’est bon,c’est bon !

Mais il n’a pas plus tôt déchargé sa fronde que :

QUI EST LA ?

C’est moi le fils de Saboun.

Et que fais tu là ??

Je chasse les oiseaux pour qu’ils ne détruisent pas la récolte…

Et qui t’en a donné la permission. ?

Personne

C’est bon, on va t’aider…

Et Guinarou appelle tous ses petits guinés pour venir en aide à l’enfant…A midi,il n’y a plus un seul oiseau vivant dans toute la région.

Tout le monde va se reposer et le garçon en profite pour aller cueillir des tiges de mil et commence à les sucer

Mais il n’a pas plus tôt commencé à sucer une tige que :

QUI EST LA ? (grosse voix de guinarou la roi des guinés)

C’est moi , le fils de Saboun.

QUE FAIS TU LA ??

Je casse une tige de mil pour en sucer la sève !!

QUI T’EN A DONNE LA PERMISSION

Personne…

C’EST BON, ON VA T’AIDER !!!

Deux mille petits guinés viennent en aide à l’enfant,comme c’est bon,quelle bombance ,le soir tout est mangé.


Quand Saboun arrive dans le champ et découvre que tout a été mangé ,détruit, il se met en colère et empoigne son fils pour le frapper. Mais à peine a t il donné une claque à son garçon que :

QUI EST LA ?

L’homme est en colère :c’est moi Saboun.

QUE FAIS TU LA ?

Je frappe mon fils pcq il a mangé le mil.

Qui t’En A DONNE LA PERMISSION ?

Personne

C’EST BON, ON VA T’AIDER

5000 petits guinnés sortent du sol pour donner un coup de main à Saboun….Comme on rit comme c’est bon, comme on s’amuse !…Avant minuit l’enfant tombe sous les coups…inerte aux pieds de son père.

Saboun. N’ose plus rentrer chez lui.A la naissance du jour sa femme arrive à son tour,et

découvrant son fils mort se met à pleurer…


QUI EST LA ?

C’est moi la femme de Saboun.

QUE FAIS TU LA ?

Je pleure car mon mari a tué mon petit garçon

QUI T’EN A DONNE LA PERMISSION ?

Personne !

C’EST BON, ON VA T’AIDER

Dix mille petits guinés sortent du sol pour donner un coup de main à le femme…Comme on pleure ,comme c’est bon ,quelle farce !Avant l’aube la femme est emportée par le fleuve de larmes.

C’est bon, c’est bon !

Et maintenant ,Saboun est seul ,tout seul au monde Il ne peut plus bouger…Un insecte le pique et il se gratte violemment.

Mais il n’a pas plus tôt commencé à se gratter que :

QUI EST LA ?

C’est moi Saboun.

QUE FAIS TU LA ?

Je me gratte parce qu’un insecte m’a piqué…

QUI T’EN A DONNE LA PERMISSION ??

Personne !!! crie l’homme qui se met à courir

C’EST BON ! ON VA T’AIDER !!!

50.000 petits guinnés sortent de terre pour donner un coup de main à Saboun.On lui gratte la peau,on lui gratte la chair,on lui gratte les os… Et au Matin il ne reste plus que Quelques os près du fleuve de larme.

C’est bon, c’est bon !

Depuis ce jour là plus personne n’ose toucher à ce champ vous savez bien tout près du village de debout debout, à côté du fleuve glouglou coule toujours dans un pays qu’on appelle l’écho l’écho.

Si tu coupes du bois dans cette forêt l’écho le répète…SAUVE TOI !!!!