Il était une fois, un jeune garçon prénommé Makembe. Il vivait dans un village non loin du Congo, avec sa famille. Un jour, alors qu'il joue au ballon sur le sable, le Grand Sage du village l'appelle :
-"Makembe, tous les espoirs reposent sur toi, nous sommes en pleine sècheresse, les cultures dépérissent et les habitants son désespérés. Seul, le plus jeune du village pourra faire revenir la pluie et nous sauver".
-"Et...C'est moi ? C'est ça??? balbutie l'enfant.
-"Oui.Voilà ta mission: trouver comment faire revenir la pluie".
Une fois le Grand Sage reparti, Makembe un peu perdu, réfléchit:
-"Bien. Je ne vois qu'une seule solution. Ma grand-mère m'a parlé, il y a longtemps, d'un arc magique. Je peux peut-être m'en servir... Mais où le trouver?"
Toute la nuit, il cherche une réponse. A l'aube, il se rend chez sa grand-mère et la questionne :
-"Grand-mère, peux-tu me dire, s'il te plait, où est l'arc magique?"
-"L'arc magique est caché, mais si tu réponds correctement à cette question, je te dévoilerai le lieu de sa cachette".
-"Je t'écoute, grand-mère".
-"Bien. Sur ta route, tu croises un homme et son cheval, tous deux légèrement blessés. Tu ne peux soigner que l'un des deux. Qui choisis-tu?"
Makembe réfléchit, réfléchit encore. Soudain il sourit et répond :
-"Le cheval".
-"Ah oui? Pourquoi?"
-"Parce que, une fois le cheval soigné, il pourra transporter plus facilement l'homme et ainsi nous l'amènerons le plus vite possible chez le guérisseur".
-"Je te félicite, Makembe. Tu as fait preuve de bon sens. Viens, je vais te conduire à l'arc".
Makembe soulagé, récupère quelques minutes plus tard le fameux arc magique caché dans le tronc d'un très vieil arbre. De toutes ses forces, il tire des dizaines de flèches dans les nuages. Ces derniers se mettent à gronder et à pleurer les larmes de pluie, pour le plus grand bonheur des villageois.
Depuis ce jour, Makembe est acclamé comme un héros, car malgré son jeune âge, il a accompli un grand acte.
mercredi 25 février 2009
mercredi 18 février 2009
Les tribulations d'une ligne droite
Une ligne droite bien tracée,rêvait d'être un cercle.Prête à prendre des risques,elle décide de quitter son espace et de chercher le moyen de réussir.
Elle rencontre une figure en équerre.
-Bonjour,ligne droite, lui dit la figure.
-Bonjour,dit-elle surprise.Qui es-tu ? Tu as l'air différent.
-Je m'appelle Angle.J'ai l'impression que nous devons être de la même famille.Où vas-tu ?
-J'aimerais apprendre à être un cercle.Pourrais-tu me montrer comment faire ?
-Un cercle,non,mais si tu veux,un angle.
-Qu'est-ce que je dois faire ?
-C'est très facile.Tu n'as qu'à te plier en deux,comme ça.
-Mais dis-moi, on est drôlement bien en angle;c'est plus drôle qu'une ligne droite.
-Et ça ne s'arrête pas là.Si tu as 90° tu t'appelles angle droit.Si tu en as plus:obtus.Si tu en as moins:angle aigu.C'est amusant !!!
-Oh oui!répond la ligne droite.
Mais un jour,elle en a assez d'être un angle et décide de reprendre sa position initiale pour continuer sa route. L'angle lui conseille d'aller voir son cousin le triangle .
Le triangle est très amusant ,la ligne droite le trouve entrain de faire de la musique avec un petit bâton, dans un orchestre.
-Bonjour, l'angle m'a crié que tu allais venir.Je peux te montrer comment devenir un triangle , mais je ne m'y connais pas vraiment en cercles.
La ligne droite l'écoute,fascinée, le triangle vibrait d'enthousiasme et de vie en jouant sa musique.
-Je vais te montrer comment te transformer en triangle, triangle isocèle et triangle équilatéral.
La ligne droite sue à gros degrés pour suivre toutes les indications.
-Bravo!!!Maintenant tu es un vrai triangle.
Pendant un certain temps, la ligne droite est satisfaite;mais bientôt elle décide de reprendre sa route.Le triangle lui suggère d'aller voir le carré.Elle trouve ce monsieur très occupé, mais il accepte de l'aider à se transformer en........carré.
-Je te remercie, carré,pour toutes ces explications,mais tu sais, je voudrais être un cercle et je ne sais pas comment faire.
-C'est moins difficile que tu ne le penses,répond le carré.
-Vraiment ?
-Mais oui, après avoir été angle,triangle et carré, tu es plus agile et plus souple.Je ne crois pas que ce sera un problème.Voyons, touche la tête avec les pieds.
Après quelques essais, la ligne droite prend congé du carré.Sur sa route elle tombe sur une orange.
-Bonjour, dit l'orange.Qu'est-ce qui t'arrive ?
-Tu es belle dit la ligne droite en clignant des yeux
-Merci, répond l'orange en piquant un fard orangé.Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?
-Je ne sais ......balbutie la ligne droite.Je peux t'embrasser?
-M'embrasser ? s'exclame l'orange étonnée.
-Oui,répond la ligne droite en ondulant d'émotion.Si je t'embrasse,je peux prendre forme.Le contact avec toi me permettra d'être ce que j'ai toujours voulu être: un cercle.
-Ah bon!Je suis heureuse de pouvoir te servir à quelque chose.
La ligne droite commence à s'allonger jusqu'à devenir une demi-lune.L'orange l'encourage .
-Si tu touches la tête avec les pieds, tu mettras le monde à l'envers.
Transformée en cercle, la ligne remercie chaleureusement l'orange et part en faisant des bonds,elle découvre la rondeur du monde,elle rebondit,se sentant balle,ballon,soleil,bulle de savon;elle entoure un oeuf et se transforme en ovale.Mais bientôt elle se rend compte comme s'était merveilleux d'être une ligne droite.
-Moi qui pensais que j'étais insignifiante,si plane,si je le souhaite je peux être un triangle et faire partie d'un orchestre;je peux être une boîte, un soleil ou une étoile ou je peux encore être aussi longue qu'une route.De toutes les formes,j'ai découvert que je suis la plus amusante parce que..............je peux me transformer en ce que je veux.....................
Elle rencontre une figure en équerre.
-Bonjour,ligne droite, lui dit la figure.
-Bonjour,dit-elle surprise.Qui es-tu ? Tu as l'air différent.
-Je m'appelle Angle.J'ai l'impression que nous devons être de la même famille.Où vas-tu ?
-J'aimerais apprendre à être un cercle.Pourrais-tu me montrer comment faire ?
-Un cercle,non,mais si tu veux,un angle.
-Qu'est-ce que je dois faire ?
-C'est très facile.Tu n'as qu'à te plier en deux,comme ça.
-Mais dis-moi, on est drôlement bien en angle;c'est plus drôle qu'une ligne droite.
-Et ça ne s'arrête pas là.Si tu as 90° tu t'appelles angle droit.Si tu en as plus:obtus.Si tu en as moins:angle aigu.C'est amusant !!!
-Oh oui!répond la ligne droite.
Mais un jour,elle en a assez d'être un angle et décide de reprendre sa position initiale pour continuer sa route. L'angle lui conseille d'aller voir son cousin le triangle .
Le triangle est très amusant ,la ligne droite le trouve entrain de faire de la musique avec un petit bâton, dans un orchestre.
-Bonjour, l'angle m'a crié que tu allais venir.Je peux te montrer comment devenir un triangle , mais je ne m'y connais pas vraiment en cercles.
La ligne droite l'écoute,fascinée, le triangle vibrait d'enthousiasme et de vie en jouant sa musique.
-Je vais te montrer comment te transformer en triangle, triangle isocèle et triangle équilatéral.
La ligne droite sue à gros degrés pour suivre toutes les indications.
-Bravo!!!Maintenant tu es un vrai triangle.
Pendant un certain temps, la ligne droite est satisfaite;mais bientôt elle décide de reprendre sa route.Le triangle lui suggère d'aller voir le carré.Elle trouve ce monsieur très occupé, mais il accepte de l'aider à se transformer en........carré.
-Je te remercie, carré,pour toutes ces explications,mais tu sais, je voudrais être un cercle et je ne sais pas comment faire.
-C'est moins difficile que tu ne le penses,répond le carré.
-Vraiment ?
-Mais oui, après avoir été angle,triangle et carré, tu es plus agile et plus souple.Je ne crois pas que ce sera un problème.Voyons, touche la tête avec les pieds.
Après quelques essais, la ligne droite prend congé du carré.Sur sa route elle tombe sur une orange.
-Bonjour, dit l'orange.Qu'est-ce qui t'arrive ?
-Tu es belle dit la ligne droite en clignant des yeux
-Merci, répond l'orange en piquant un fard orangé.Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?
-Je ne sais ......balbutie la ligne droite.Je peux t'embrasser?
-M'embrasser ? s'exclame l'orange étonnée.
-Oui,répond la ligne droite en ondulant d'émotion.Si je t'embrasse,je peux prendre forme.Le contact avec toi me permettra d'être ce que j'ai toujours voulu être: un cercle.
-Ah bon!Je suis heureuse de pouvoir te servir à quelque chose.
La ligne droite commence à s'allonger jusqu'à devenir une demi-lune.L'orange l'encourage .
-Si tu touches la tête avec les pieds, tu mettras le monde à l'envers.
Transformée en cercle, la ligne remercie chaleureusement l'orange et part en faisant des bonds,elle découvre la rondeur du monde,elle rebondit,se sentant balle,ballon,soleil,bulle de savon;elle entoure un oeuf et se transforme en ovale.Mais bientôt elle se rend compte comme s'était merveilleux d'être une ligne droite.
-Moi qui pensais que j'étais insignifiante,si plane,si je le souhaite je peux être un triangle et faire partie d'un orchestre;je peux être une boîte, un soleil ou une étoile ou je peux encore être aussi longue qu'une route.De toutes les formes,j'ai découvert que je suis la plus amusante parce que..............je peux me transformer en ce que je veux.....................
La petite fée "carotte"
Il était une fois une petite fée "carotte", une petite fée bien malheureuse parce que les enfants ne l'aimaient pas...Par sa couleur d'une part et par son goût d'autre part....elle était aussi triste que son lutin d'ami l'épinard et toute aussi émotive que son cousin le chou rouge....
Même son petit voisin le radis noir était tout aussi bânni du monde des légumes où régnait avec grande fierté la reine Pomme de terre...
Un jour encore plus déprimée qu'à l'accoutumée elle décide d'aller rendre visite aux fées tomates.
_Pourquoi es-tu si triste ? demandent les tomates .
_Aucun enfant ne se régale goulument de ma chair, dit-elle en reniflant une larme.J' en ai assez de me faire rejeter des cantines des écoles en entendant hurler les petits : "NON, NON, NON pas des carottes , beurk, beurk ,beurk"
_Tu devrais aller à l'école avec toute ta bande de bânnis et à vous tous , vous arriverez à vous faire aimer de ces petites têtes blondes.
Les tomates avaient raison et c'est ainsi qu'un beau matin ils vont tous devant les grilles de l'école maternelle de leur quartier avec une banderole où est inscrit : "Grève des légumes, légumes en détresse"!!!!
L e radis pleure derrière le chou rouge et l'épinard n'en mène pas large mais ils font tous un tel chahut que la cantinière les ramasse et les emprisonne dans du papier cellophane ,direction.....la cantine, la cantine des petits de trois ans , les plus redoutables et ceux que les légumes craignent le plus....
Au repas il y a ces bêcheuses de frites qui se trémoussent à l'idée d'être mangées quand soudain une petite fille crie...
_Vous z'avez pas vu ya un zoli plat , c'est zoli toutes ces couleurs, moi ze veut goûter"
Et c'est grâce à cette petite fille que les petites carottes,les radis noirs et roses, les épinards tant redoutés furent les rois de ce repas et le soir venu les enfants dirent à leurs parents:
_ze veux des petits légumes car c'est plus zoli que les pommes de terre toutes fades et blondes;
Sa majesté la Reine pomme de terre fut terriblement véxée mais la tristesse des petits légumes bânnis fut enfin terminéé!!!!!
La grotte mystérieuse
Il était une fois....Dans la Grande Forêt,au Pays des contes de Fées.....une joyeuse bande de lutins.Ils ne pensaient qu'à s'amuser en jetant des sorts par-ci,par-là sur tout ce qu'ils voyaient.Ce n'était pas bien méchant,mais à la longue cela devenait franchement désagréable et perturbait le calme de la forêt.
Un jour,nos joyeux lurons se promènent, ils passent devant l'entrée d'un trou béant qui baigne dans le noir le plus total.
- Brrrr! fait l'un des lutins.Que cet endroit est sinistre!
- Si nous entrions juste pour voir? dit un autre
-Surement pas!Il fait bien trop noir! répondent les autres
-A moins .....suggère le premier que nous nous changions en mouches,comme ça nous serons moins visibles et pourrons fuir plus rapidement
A cet instant,à l'intérieur de la grotte,brillent deux énormes yeux jaunes qui semblent les regarder méchamment.
Pris de frayeur les lutins se sauvent en tous sens.
Un peu plus loin, ils décident de revenir le soir-même et de se métamorphoser en mouches afin de ne pas être aperçus par l'étrange habitant de la caverne.
Le soir tombé, un petit essaim de mouches pénètre dans la grotte mystérieuse. Soudain les branches qui entourent l'entrée se referment .L'occupant des lieux gobe les mouches les unes après les autres.
-A l'aide!Glob...
-Au secours!Glob...Glob
-A moi! Glob...Glob...Glob....
Lorsqu'il ne reste plus qu'une seule mouche,une douce lumière éclaire l'intérieur de la caverne et dévoile .....Un hibou géant.De ses grands yeux jaunes,il fixe la dernière mouche et lui dit :
-Ah! ah! ah! A mon tour de rire vilains petits farceurs! Vous rappelez-vous de moi ? Je suis le bûcheron.Pour vous amuser vous m'avez jeté un sort le printemps dernier...Quant à toi,mouche ridicule,je sais qui tu es et je t'ai laissé la vie sauve pour que tu puisses me rendre mon apparence d'homme.....Dès que tu l'auras fait,je libérerai tes amis.
-Bzzzz bzzzz! D'accord, d'accord, Monsieur le hibou...Euh! Boucheron.....Oh! pardon,je voulais dire: bûcheron. Nous regrettons, nous vous avions complètement oublié.
La mouche redevient lutin et le hibou ouvre largement son bec laissant échapper les autres mouches qui reprennent leur apparence.
Comme promis, les petits farceurs prononcent la formule magique.Immédiatement le hibou se transforme en un grand bûcheron qui toise les lutins d'un air mécontent.
-Pardon, Monsieur le bûcheron, implorent -ils.La leçon que vous venez de nous donner nous a fait comprendre nos erreurs.Nous promettons de ne plus jamais recommencer et de laisser la Nature telle qu'elle est.
Ayant pardonné les coquins, le bûcheron s'en retourne à la civilisation pour y reprendre son métier.
Plus tard,muni de sa grande hache, le bûcheron se poste aux pied d'un beau hêtre qu'il se préparait a abattre avant d'être changé en hibou. Au moment de frapper l'arbre,il se ravise, sourit et repose son outil. Il vient de comprendre que l'homme non plus, n'a pas le droit de modifier la Nature.
mardi 17 février 2009
L’araignée et la pintade
Je vais vous conter un temps ou les animaux parlaient
En ce temps là vivait déjà l’araignée…elle ne s’aimait pas, et en plus tous les autres animaux se moquaient d’elle :
Il faut dire que les autres animaux avaient deux pattes ou quatre pattes, mais l’araignée , elle, en avait …8
Un jour elle va voir le grand sorcier, celui qui vit tout en haut du baobab, celui qui voit tout, qui entend tout…
« sorcier, sorcier ! » tous les autres animaux se moquent de moi : peux tu faire quelque chose ?
Tu pourrais me transformer en …oiseau par exemple : quand les autres riraient de moi, je pourrais m’envoler et puis je n’aurai que…………….deux pattes.
J’entends bien, a répondu le sorcier, mais vois tu je t’ai faite araignée et tu resteras araignée…
S’il te plait…transforme moi en …lion, quand les autres riront de moi je pourrai rugir et ils auront peur ,je les ferai fuir et en plus je n’aurai que……………Quatre pattes.
J’entends bien , a répété le sorcier, mais je n’y peux rien, je t’ai faite araignée et tu resteras araignée….Mais je peux faire quand même quelque chose pour toi
L’araignée, triste, a quitté le village et s’est installée loin, loin, en limite du désert.
Le lendemain, le grand sorcier du baobab, qui voit tout, qui entend tout a réuni tous les animaux…
-j’ai appris que vous vous moquez de l’araignée parce quelle est différente de vous, il es très mal de se moquer des autres, si je vous y reprends, sur le champ je vous arrache le cœur…
-les animaux sont rentrés chez eux….
-Un matin, la gazelle est allée loin, loin, en limite du désert et là…Elle rencontre l’araignée : mais que fais tu là l’araignée ?
- je me suis installée et je cultive…Un champ de bananes !!!
-Quoi ?? Un champ de banane dans le désert ??? décidément :
-T’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère t’es bête comme ton grand père t’es bête comme ta grand-mère , t’es bête comme toutes les araignées de TA RACE……
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, et il a arraché le cœur de gazelle qui est tombée : morte.
Le jour suivant c’est la girafe qui passe par là :mais que fais tu là l’araignée ?
-tu le vois bien je cultive un champ de bananes…
-Quoi ?? un champ de banane dans le désert ?? décidément :
T’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère, t’es bête comme ton grand père, t’es bête comme ta grand-mère, t’es bête comme toutes les araignées deTA RACE…
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, et il a arraché le cœur de la girafe qui est tombée : morte.
Mais il y en a une autre qui a tout vu, et celle là c’est la pintade : à l’époque la pintade avait un plumage triste et gris…Elle s’est dit : mais cette araignée, elle va toutes nous faire mourir…faut faire quelque chose !!
Elle s’est habillée, maquillée, coiffée, elle a posé un peigne rouge sur sa tête et elle est passée devant l’araignée…
-hé la pintade …Mais ou vas-tu ???...-je vais voir mon fiancé (a répondu la pintade)
-mais t’as vu comment t’es habillée ? Mais t’as vu comment t’es maquillée ? mais t’as vu comment tu es coiffée ?
Ma pauvre pintade : t’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère, t’es bête comme ton grand père, t’es bête comme ta grand-mère, t’es bête comme toutes les pintades de TA RACE…
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, il a arraché le cœur de l’araignée qui est tombée : Morte…
La pintade est rentrée chez elle mais lorsqu’elle a voulu de déshabiller, se démaquiller,se décoiffer, elle n’a pas pu et tous ses attributs, elle les a gardés…
Le lendemain, le grand sorcier, très en colère, a réuni tous les animaux :
Vous ne m’avez pas écouté, vous ne méritez pas « la parole » cette nuit, pendant votre sommeil, je viendrai vous arracher la langue.
La nuit venue, les animaux ont veillé très tard, mais vers la mi-nuit, le sorcier a envoyé une musique magique qui les a tous endormis…Lorsqu’ils se sont réveillés…Ils avaient perdu la parole.
Et c’est depuis ce jour là que les animaux ne parlent plus…
Et vous qui nous écoutez si par hasard un jour il vous vient l’envie de vous moquer de quelqu’un parce qu’il est différent de vous….Pensez à l’araignée….Pensez à la pintade…
En ce temps là vivait déjà l’araignée…elle ne s’aimait pas, et en plus tous les autres animaux se moquaient d’elle :
Il faut dire que les autres animaux avaient deux pattes ou quatre pattes, mais l’araignée , elle, en avait …8
Un jour elle va voir le grand sorcier, celui qui vit tout en haut du baobab, celui qui voit tout, qui entend tout…
« sorcier, sorcier ! » tous les autres animaux se moquent de moi : peux tu faire quelque chose ?
Tu pourrais me transformer en …oiseau par exemple : quand les autres riraient de moi, je pourrais m’envoler et puis je n’aurai que…………….deux pattes.
J’entends bien, a répondu le sorcier, mais vois tu je t’ai faite araignée et tu resteras araignée…
S’il te plait…transforme moi en …lion, quand les autres riront de moi je pourrai rugir et ils auront peur ,je les ferai fuir et en plus je n’aurai que……………Quatre pattes.
J’entends bien , a répété le sorcier, mais je n’y peux rien, je t’ai faite araignée et tu resteras araignée….Mais je peux faire quand même quelque chose pour toi
L’araignée, triste, a quitté le village et s’est installée loin, loin, en limite du désert.
Le lendemain, le grand sorcier du baobab, qui voit tout, qui entend tout a réuni tous les animaux…
-j’ai appris que vous vous moquez de l’araignée parce quelle est différente de vous, il es très mal de se moquer des autres, si je vous y reprends, sur le champ je vous arrache le cœur…
-les animaux sont rentrés chez eux….
-Un matin, la gazelle est allée loin, loin, en limite du désert et là…Elle rencontre l’araignée : mais que fais tu là l’araignée ?
- je me suis installée et je cultive…Un champ de bananes !!!
-Quoi ?? Un champ de banane dans le désert ??? décidément :
-T’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère t’es bête comme ton grand père t’es bête comme ta grand-mère , t’es bête comme toutes les araignées de TA RACE……
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, et il a arraché le cœur de gazelle qui est tombée : morte.
Le jour suivant c’est la girafe qui passe par là :mais que fais tu là l’araignée ?
-tu le vois bien je cultive un champ de bananes…
-Quoi ?? un champ de banane dans le désert ?? décidément :
T’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère, t’es bête comme ton grand père, t’es bête comme ta grand-mère, t’es bête comme toutes les araignées deTA RACE…
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, et il a arraché le cœur de la girafe qui est tombée : morte.
Mais il y en a une autre qui a tout vu, et celle là c’est la pintade : à l’époque la pintade avait un plumage triste et gris…Elle s’est dit : mais cette araignée, elle va toutes nous faire mourir…faut faire quelque chose !!
Elle s’est habillée, maquillée, coiffée, elle a posé un peigne rouge sur sa tête et elle est passée devant l’araignée…
-hé la pintade …Mais ou vas-tu ???...-je vais voir mon fiancé (a répondu la pintade)
-mais t’as vu comment t’es habillée ? Mais t’as vu comment t’es maquillée ? mais t’as vu comment tu es coiffée ?
Ma pauvre pintade : t’es bête comme ton père, t’es bête comme ta mère, t’es bête comme ton grand père, t’es bête comme ta grand-mère, t’es bête comme toutes les pintades de TA RACE…
Le grand sorcier a tout vu, tout entendu, il a arraché le cœur de l’araignée qui est tombée : Morte…
La pintade est rentrée chez elle mais lorsqu’elle a voulu de déshabiller, se démaquiller,se décoiffer, elle n’a pas pu et tous ses attributs, elle les a gardés…
Le lendemain, le grand sorcier, très en colère, a réuni tous les animaux :
Vous ne m’avez pas écouté, vous ne méritez pas « la parole » cette nuit, pendant votre sommeil, je viendrai vous arracher la langue.
La nuit venue, les animaux ont veillé très tard, mais vers la mi-nuit, le sorcier a envoyé une musique magique qui les a tous endormis…Lorsqu’ils se sont réveillés…Ils avaient perdu la parole.
Et c’est depuis ce jour là que les animaux ne parlent plus…
Et vous qui nous écoutez si par hasard un jour il vous vient l’envie de vous moquer de quelqu’un parce qu’il est différent de vous….Pensez à l’araignée….Pensez à la pintade…
LE SULTAN & LE VIZIR
Il était une fois ,il y a bien longtemps de cela ,dans un pays lointain, un sultan qui voulait connaître toutes les histoires du monde.
Un matin il appelle son vizir et lui fait part de son désir. A cette époque le sultan a déjà 50 ans.
« collecter les toutes les histoires du monde ? cela va être long »… (répond le vizir, mais il se met au travail et en quête)
20 ans après le vizir revient et avec les ouvrages collectés remplit 347 mosquées
(le sultan a alors : 70 ans)
Lorsque le sultan voit cela il est désolé : « le sentier de ma vie n’est plus assez long pour me permettre de lire toutes ces merveilleuses histoires : peux tu vizir me faire un résumé ?? »
Oui répond le vizir mais cela va prendre du temps.Et le Vizir se met au travail et fait venir les assassins de mots, les pourfendeurs de phrases, les avaleurs de virgules et de points et …au bout de 10 ans, le vizir revient suivi par une caravane de 258 chameaux dont les paniers sont remplis de manuscrits.
(le sultan a alors….80 ans)
Hélas jamais je n’aurai le temps de lire tout cela avant que la flamme de ma vie ne s’éteigne, peux tu vizir me faire un « résumé du résumé ? »
Et là on a fait venir les raboteurs de paragraphes, les scieurs de récits (tu peux inventer…)
Et au bout de 10 ans le vizir est revenu avec une charrette tirée par un âne…
(Le sultan a alors…90 ans)
hélas, jamais je n’aurai le temps de lire tout cela avant que le souffle de ma vie ne s’éteigne peux tu vz me faire un résumé du résumé du résumé
Et le vizir se remet au travail et cela dure 10 ans :
(le sultan a alors : 100 ans)
lorsque le vizir arrive avec un ouvrage d’environ une centaine de pages, le sultan est sur son lit de mort et le voyant il soupire de désespoir…Puis il s’adresse à son peuple pressé autour de son lit :
n’y a-t-il personne qui pourra avant que je ne quitte ce monde me faire un résumé du résumé du résumé du résumé de toutes les histoires du monde ??
personne ne s’est approché (on le craignait le sultan) personne ? eh bien si : un petit garçon qui a chuchoté à l’oreille du sultan quelques mots…
Le sultan a souri, enfin apaisé, puis il est mort…
On a cherché longtemps ces quelques mots…Un jour on les a trouvés : ce sont les quatre mots qui commence et qui résument tous les contes du monde :
IL ETAIT UNE FOIS….ONCE UPON A TIME…CERA UNA VOLTA…et dans votre langue ??
Un matin il appelle son vizir et lui fait part de son désir. A cette époque le sultan a déjà 50 ans.
« collecter les toutes les histoires du monde ? cela va être long »… (répond le vizir, mais il se met au travail et en quête)
20 ans après le vizir revient et avec les ouvrages collectés remplit 347 mosquées
(le sultan a alors : 70 ans)
Lorsque le sultan voit cela il est désolé : « le sentier de ma vie n’est plus assez long pour me permettre de lire toutes ces merveilleuses histoires : peux tu vizir me faire un résumé ?? »
Oui répond le vizir mais cela va prendre du temps.Et le Vizir se met au travail et fait venir les assassins de mots, les pourfendeurs de phrases, les avaleurs de virgules et de points et …au bout de 10 ans, le vizir revient suivi par une caravane de 258 chameaux dont les paniers sont remplis de manuscrits.
(le sultan a alors….80 ans)
Hélas jamais je n’aurai le temps de lire tout cela avant que la flamme de ma vie ne s’éteigne, peux tu vizir me faire un « résumé du résumé ? »
Et là on a fait venir les raboteurs de paragraphes, les scieurs de récits (tu peux inventer…)
Et au bout de 10 ans le vizir est revenu avec une charrette tirée par un âne…
(Le sultan a alors…90 ans)
hélas, jamais je n’aurai le temps de lire tout cela avant que le souffle de ma vie ne s’éteigne peux tu vz me faire un résumé du résumé du résumé
Et le vizir se remet au travail et cela dure 10 ans :
(le sultan a alors : 100 ans)
lorsque le vizir arrive avec un ouvrage d’environ une centaine de pages, le sultan est sur son lit de mort et le voyant il soupire de désespoir…Puis il s’adresse à son peuple pressé autour de son lit :
n’y a-t-il personne qui pourra avant que je ne quitte ce monde me faire un résumé du résumé du résumé du résumé de toutes les histoires du monde ??
personne ne s’est approché (on le craignait le sultan) personne ? eh bien si : un petit garçon qui a chuchoté à l’oreille du sultan quelques mots…
Le sultan a souri, enfin apaisé, puis il est mort…
On a cherché longtemps ces quelques mots…Un jour on les a trouvés : ce sont les quatre mots qui commence et qui résument tous les contes du monde :
IL ETAIT UNE FOIS….ONCE UPON A TIME…CERA UNA VOLTA…et dans votre langue ??
« Bouche cousue »
Un jour , dans un pays ,bien loin d’ici,un enfant s’est arrêté de parler.
Pourquoi ?? a demandé le chat qui dormait là tout près de lui…
Bien entendu l’enfant n’a pas répondu,et le chat a dit :
Hé bien puisque tu t’arrêtes de parler,moi,je vais m’arrêter de ronronner .Et ce jour là,dans ce pays,bien loin d’ici, un chat s’est arrêté de ronronner.
Pourquoi ?? a demandé la maison dans laquelle vivait le chat et le garçon
Je vais te raconter l’histoire a repris le chat : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler alors moi,je me suis arrêté de ronronner…
Hé bien puisqu’il en est ainsi ,moi la maison,aujourd’hui,je n ouvrirai pas mes volets. Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici, une maison n’a pas ouvert ses volets…
Pourquoi ?? ont demandé les fleurs dans le jardinet devant la maison…
Oh je vais tout t’expliquer a rétorqué la maison :Ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,et moi je n’ai pas ouvert mes volets…
Hé bien,nous les fleurs,on va pencher la tête.Et ce jour là dans ce pays ,bien loin d’ici,les fleurs ont courbé la tête…
Pourquoi ?? a demandé le chemin qui conduisait d’habitude les travaux dans les champs.
On va tout te dire ont repris les fleurs : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,la maison n’a pas ouvert ses volets,et nous les fleurs ,on a penché la tête.
Ah bon ?? le chemin a réfléchi : moi je vais m’arrêter. Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici,un chemin s’est arrêté et n’a pas conduit les travaux dans les champs..
Pourquoi a tonné le soleil, pour quoi le chemin t’arrêtes tu ?
Oh ! je vais t’expliquer : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,la maison n’a pas ouvert ses volets,les fleurs ont penché la tête,et moi je me suis ARRETE
Oh là a dit le soleil, moi je vais faire quelque chose de terrible…
Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici,le soleil s’est arrêté de briller…
Et la nuit est venue :une nuit noire,inquiétante,froide,une nuit qui faisait peur..Et sur la toile du ciel de cette nuit,il y avait deux étoiles.L’une d’elle s’est détachée ,est venue se poser au creux de l’oreille de l’enfant. Elle a dit des sons,ces sons se sont transformés en mots,ces mots en phrases,et ces phrases en histoires.L’enfant les a reconnues,c’était celles que lui racontait sa grand-mère,juste avant la nuit,juste avant la guerre.Alors il a souri, et il s’est remis à parler,et le chat à ronronner,la maison a ouvert ses volets,les fleurs ont redressé leurs têtes,le chemin
A conduit a nouveau les travaux dans les champs et..le soleil s’est remis à briller.Et voyez vous mes amis, c’est depuis ce temps là qu’on pense qu’il est très important de raconter des histoires aux petits …et aux grands..
Pourquoi ?? a demandé le chat qui dormait là tout près de lui…
Bien entendu l’enfant n’a pas répondu,et le chat a dit :
Hé bien puisque tu t’arrêtes de parler,moi,je vais m’arrêter de ronronner .Et ce jour là,dans ce pays,bien loin d’ici, un chat s’est arrêté de ronronner.
Pourquoi ?? a demandé la maison dans laquelle vivait le chat et le garçon
Je vais te raconter l’histoire a repris le chat : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler alors moi,je me suis arrêté de ronronner…
Hé bien puisqu’il en est ainsi ,moi la maison,aujourd’hui,je n ouvrirai pas mes volets. Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici, une maison n’a pas ouvert ses volets…
Pourquoi ?? ont demandé les fleurs dans le jardinet devant la maison…
Oh je vais tout t’expliquer a rétorqué la maison :Ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,et moi je n’ai pas ouvert mes volets…
Hé bien,nous les fleurs,on va pencher la tête.Et ce jour là dans ce pays ,bien loin d’ici,les fleurs ont courbé la tête…
Pourquoi ?? a demandé le chemin qui conduisait d’habitude les travaux dans les champs.
On va tout te dire ont repris les fleurs : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,la maison n’a pas ouvert ses volets,et nous les fleurs ,on a penché la tête.
Ah bon ?? le chemin a réfléchi : moi je vais m’arrêter. Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici,un chemin s’est arrêté et n’a pas conduit les travaux dans les champs..
Pourquoi a tonné le soleil, pour quoi le chemin t’arrêtes tu ?
Oh ! je vais t’expliquer : ce matin l’enfant s’est arrêté de parler,le chat de ronronner,la maison n’a pas ouvert ses volets,les fleurs ont penché la tête,et moi je me suis ARRETE
Oh là a dit le soleil, moi je vais faire quelque chose de terrible…
Et ce jour là dans ce pays bien loin d’ici,le soleil s’est arrêté de briller…
Et la nuit est venue :une nuit noire,inquiétante,froide,une nuit qui faisait peur..Et sur la toile du ciel de cette nuit,il y avait deux étoiles.L’une d’elle s’est détachée ,est venue se poser au creux de l’oreille de l’enfant. Elle a dit des sons,ces sons se sont transformés en mots,ces mots en phrases,et ces phrases en histoires.L’enfant les a reconnues,c’était celles que lui racontait sa grand-mère,juste avant la nuit,juste avant la guerre.Alors il a souri, et il s’est remis à parler,et le chat à ronronner,la maison a ouvert ses volets,les fleurs ont redressé leurs têtes,le chemin
A conduit a nouveau les travaux dans les champs et..le soleil s’est remis à briller.Et voyez vous mes amis, c’est depuis ce temps là qu’on pense qu’il est très important de raconter des histoires aux petits …et aux grands..
La marmite
Ils ont mis dans la marmiteTrois bottines déjà cuites.
Ils ont mis dans le chaudron
Le vieux lustre du salon,
Le chapeau du vieux garçon,
Les oreilles du dragon,
Avec trois petits cochons tout rond.
Ils ont mis le feu dessous :
Ca sentait jusqu’à chez nous.
Ca mijote, ça mijote,
Bougonnait le vieux Galou,
Ca mijote, ça mijote,
Venez goûter mon ragoût !
Tout le monde est invité.
Tout le monde en a mangé.
Tout le monde au lit,
Trois jours et trois nuits !
Mais la vieille Anastasie
A guéri son panaris.
Merci !
CONTE POUR COMPTER
Trois fois un ce coquet d’ours brun se met du parfum.
Trois fois deux l’éléphant gâteux marche sur des œufs.
Trois fois trois le héron a froid à sa jambe de bois.
Trois fois quatre un singe bureaucrate écrit et se gratte
Trois fois cinq,le chat sur le coussin lit au rat la vie des saints.
Trois fois six la girafe se dévisse et s’enfuit en Suisse
Trois fois sept un pou sur ma tête chante et fait la quête
Trois fois huit un renard jésuite croque une pomme cuite
Trois fois neuf que c’est triste un bœuf quand il reste veuf
Trois fois dix,dans une oasis
Le Lion rend la justice,
En dévorant gratis,
Ses sujets en SAUCISSES…
Trois fois deux l’éléphant gâteux marche sur des œufs.
Trois fois trois le héron a froid à sa jambe de bois.
Trois fois quatre un singe bureaucrate écrit et se gratte
Trois fois cinq,le chat sur le coussin lit au rat la vie des saints.
Trois fois six la girafe se dévisse et s’enfuit en Suisse
Trois fois sept un pou sur ma tête chante et fait la quête
Trois fois huit un renard jésuite croque une pomme cuite
Trois fois neuf que c’est triste un bœuf quand il reste veuf
Trois fois dix,dans une oasis
Le Lion rend la justice,
En dévorant gratis,
Ses sujets en SAUCISSES…
COMPTINE DE L’OGRE
J’ai mangé un œuf
Deux langues de bœuf
Trois rôts de mouton
Quatre gros jambons
Cinq rognons de veau
Six couples d’oiseaux
Sept immenses tartes,
Huit filets de carpe
Neuf kilos de pain
Et j’ai encore faim
Peut être ce soir,
Vais-je encore devoir,
Manger mes deux mains
Pour avoir enfin,
Le ventre bien plein.
samedi 14 février 2009
Voyage
Une petite étoile regarde le monde. Autour d'elle, un grand velours sombre piqueté de lumières. En bas, la nuit froide, profonde, où dorment les hommes, les bêtes et les fleurs.
- Ah! comme j'aimerais voyager, soupire la petite étoile en clignant un peu. Ici, je ne sers à rien. Ailleurs, peut-être, quelqu'un m'attend!
Frtt! Une lumière glisse à toute vitesse dans la nuit. La petite étoile est décidée et elle file,file,file vers la terre des hommes.
Soudain, elle s'arrête. Comme il fait frais et doux....Et quelle est cette berceuse qui monte vers elle? Clic Clac ! Clic Clac ! C'est la mer, une mer calme, tranquille où chantent les vagues endormies. Sur l'eau brillante , elle aperçoit un point sombre. Elle s'approche. C'est un bateau, un petit bateau avec un seul mât et un seul marin à bord.
- Un ami, pense la petite étoile.
Et elle va se percher à la cime du mât. Le marin lève les yeux.
- Qu'est-ce que je vois ? grogne-t-il en frottant ses paupières. Une étoile ? Je rêve...
Et la petite étoile brille, brille pour le rassurer.
- Mais que fais-tu là ? Tu veux me faire perdre ma route. Je n'ai besoin que d'une seule étoile : l'étoile polaire qui m'indique le nord. Va-t'en !
- Ce marin n'est guère aimable, pense la petite étoile. Allons voir plus loin.
Elle atteint une grande masse sombre. C'est une forêt où les sapins se reposent de la chaleur du jour. La petite étoile vole de-ci,de-là . Soudain elle aperçoit deux minuscules lumières perchées sur une branche.
- Tiens, des bébés étoiles, que font-ils là ?
Et elle se pose délicatement auprès d'eux.
- Hou hou hou ! hulule la chouette. Tu me fais mal aux yeux. Je ne vois que la nuit et tu m'aveugles avec ta lumière. Va-t'en, va-t'en....
- Je n'ai pas de chance soupire la petite étoile en reprenant sa course. Et elle franchit des montagnes, des rivières et des océans, avant de se laisser tomber dans le sable fin qui borde un petit ruisseau. Elle n'a pas le temps de reprendre son souffle qu'une grosse voix la fait sursauter.
_Pas possible ! Une pépite d'or. La plus grosse que j'aie jamais vue. Ma fortune est faite. Viens, ma belle, que je t'enferme en lieu sûr.
Déjà, la grosse main du chercheur d'or s'avance vers la petite étoile toute tremblante d'émotion. Elle réussi à glisser entre les doigts qui veulent la faire prisonnière. Elle s'élève, monte, monte,monte et retrouve sa place dans le velours sombre du ciel.
- La Terre n'a pas besoin d'étoile.Personne ne me regarde et personne n'a besoin de moi. Je ne sers à rien gémit-elle.
Au même instant, sous un olivier de Provence,un berger regarde le ciel et il voit la petite étoile tremblante encore de son aventure.
- Qu'elle est belle. Elle brille comme aucune autre. Etoile inconnue, tu seras la mienne. Tu me souffleras ta poésie, je l'écrirai et te la chanterai.
Le berger prend sa flûte et, les yeux dans les yeux de sa petite étoile lui joue sa plus belle musique.
Et là-haut, la petite étoile se met à rayonner ............ De bonheur.
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